mardi, 13 novembre 2007
Dans la vallée d'Elah
C'est d'abord un polar : le père (Tommy Lee Jones, très eastwoodien) et la fliquette (Charlize Theron, stupéfiante de sobriété... pis j'aime bien ce côté brune mignonne assez nature) enquêtent sur la disparition du fils du premier. Entre l'ancien bidasse taciturne (aux traits burinés par le temps et les soucis) et la policière indépendante (mère célibataire de surcroît), le courant passe mal au début... mais on s'y attendait.
C'est peut-être un peu long. C'est le côté lamento du film, qui ressemble parfois à une longue plainte.
C'est aussi, quoi qu'on en dise, une puissante réflexion sur les conséquences de la guerre d'Irak sur la société états-unienne. Le film veut démontrer à quel point cette guerre est ravageuse, pour les civils irakiens (qu'on ne voit qu'exceptionnellement à travers les films tournés par le fils avec son téléphone) et surtout pour les soldats eux-mêmes et leurs proches.
La réalisation est soignée, peut-être un peu trop "scolaire", démonstrative parfois. Cela reste un bon film, mais pas une œuvre marquante.
11:00 Publié dans Cinéma, Proche-Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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