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jeudi, 22 novembre 2007

Mon meilleur ennemi

   C'est un documentaire sur la vie de Klaus Barbie, après la Seconde guerre mondiale. Donc, même s'il est souvent question de son rôle à la tête de la Gestapo de Lyon, le film est essentiellement consacré à la manière dont il a échappé à la justice à la fin de la guerre (merci les services secrets américains) et à son action en Amérique latine (en Bolivie principalement), avant que son passé ne rattrape celui qui se fait appeler Klaus Altmann.

   Le film m'a laissé mitigé. Il est très intéressant pour qui veut apprendre à quel point, durant la "guerre froide", les Etats-Unis se sont assis sur les grands principes démocratiques qu'ils prétendaient défendre, en particulier en Amérique latine. La situation de l'Allemagne de l'immédiat après-guerre est un autre point fort du film. Toutefois, certaines affirmations auraient méritées d'être étayées. Je pense en particulier à ces propos péremptoires sur le rôle occulte d'anciens "groupes francs" nazis, de 1945 aux années 1970...

   La fin est plus connue : il s'agit de l'arrestation puis du procès de Klaus Barbie. Cela nous donne l'occasion de revoir l'habile et égocentrique Jacques Vergès. A travers les quelques extraits qui nous sont proposés, on s'aperçoit que, s'il a été un formidable polémiste (et un utilisateur roué des médias), Vergès n'est pas un très bon avocat. (Sur ce sujet, le documentaire de Barbet Schroeder, L'avocat de la terreur, est bien plus solide.)

18:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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