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lundi, 18 février 2008

John Rambo

   C'est qu'il a encore le regard qui tue, le Johnny ! Il a aussi la musculature et les réflexes de tueur. Au moins, de ce point de vue-là, on ne risque pas d'être déçu. Les dialogues n'ont pas pour objectif de faire émerger une nouvelle théorie heuristique... et c'est tant mieux ! Et j'adore toujours autant la voix de celui qui double Stallone dans la VF !

   Cette fois-ci, notre retraité est dérangé par un groupe d'humanitaires évangéliques, évidemment déconnectés de la réalité. Il entre aussi en contact avec une bande de mercenaires, qui comprend des gentils et des moins gentils. En face, les militaires birmans sont très très très méchants. Les images se chargent de nous le rappeler au cas où l'on ne comprendrait pas bien. Ce sont les infos du début, puis la séquence de l'enlèvement des humanitaires (avec massacre des villageois à la clé) et enfin la dernière demi-heure, où là on s'aperçoit que nos barbaqueurs civilisés peuvent occire avec beaucoup d'efficacité !

   C'est vraiment drôle au second degré, parce que, y compris au niveau de la défense de la minorité (les Karens, victimes de la violence du régime birman), le film suit les mêmes règles que les précédents. La réalisation fonctionne sur le contraste entre les paysages, forcément magnifiques, apaisants, et la violence qu'ils dissimulent et qui surgit au détour d'un méandre ou d'une colline. La musique souligne ce qu'il faut souligner, sans subtilité. La nouveauté tient dans le grand réalisme des scènes de violence : on voit bien les corps se démembrer, les têtes éclater, les membres voler aux quatre coins du plateau. C'est le pied !!!

20:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinema

Commentaires

Welcome to navet-land ... Et si on supprimait toutes les scènes violentes pour ne garder que les beaux paysages? Ca serait pas sympa, ça, hein dis?

Écrit par : Tristan Lambo | mardi, 19 février 2008

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