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samedi, 12 avril 2008

The eye

   Prenez une actrice bien roulée (genre Jessica Alba). Affublez-la d'une infirmité (la cécité par exemple). Faites lui rencontrer diverses difficultés. Assaisonnez le tout d'éléments de scénar piqués à droite à gauche. Agitez bien fort. Embauchez un réalisateur pas mou du genou et vous obtiendrez ce petit polar ésotérique, dans lequel la musique n'oublie pas de souligner quand il faut commencer à avoir peur.

   J'ai l'air de ricaner mais, en fait, j'ai aimé. Les acteurs font bien leur boulot et, à ma grande surprise, le déroulement de l'histoire suit quelques méandres pas désagréables, ma foi. On a notamment droit à une description assez réaliste de la vie d'une aveugle... une aveugle pas ordinaire cependant, puisqu'elle est soliste dans un orchestre (elle joue du violon).

   L'argument ésotérique est lié à des morts violentes, comme vous pouvez le supposer. On retrouve ici le thème de la communication entre le monde des vivants et celui des défunts, avec une transgression des règles qu'il faut parvenir à maîtriser. Pour filer davantage les jetons au spectateur ricain de base, on l'envoie faire un tour dans les bidonvilles mexicains... et pour que ces dames prennent un peu de plaisir à cette intrigue sanguinolente, on balance dans les pattes de la charmante héroïne un thérapeute qui doit être craquant.

  

19:36 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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