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mercredi, 09 juillet 2008

My father, my Lord

   Vous voulez savoir à quoi ressemblent des cul bénits juifs, histoire de vérifier s'ils sont comme leurs équivalents chrétiens et musulmans, par exemple ? Eh bien, ce film est fait pour vous ! Attention toutefois : ce n'est pas un documentaire, plutôt une fiction, en partie autiobiographique... donc un brin documentaire quand même.

   Ne vous attendez pas à une charge aussi virulente que caustique. L'auteur de ce film décrit les mécanismes de l'intérieur. Nous suivons donc cette famille, où tout tourne autour du rabbin prestigieux, sa femme la bonniche aux cheveux couverts (les femmes de ces olibrius vont jusqu'à porter des perruques pour ne jamais sortir tête nue !) et son fils Menahem (quelle idée de le prénommer ainsi), plutôt obéissant, pas méchant au fond, mais avide de tout connaître, et pas seulement ce que la Torah (ou l'interprétation qu'en donnent les barbus à chapeau) dit.

   La partie la plus poétique du film essaie de faire sentir au spectateur cet éveil du garçon, attentif à un pigeon femelle couvant ses petits, à un chien fidèle jusqu'à la mort à sa maîtresse grabataire, un gamin attiré par la mer, symbole à la fois de sensualité et de vie, même si elle est morte (ceci est un calembour salé).

   Le grand talent du film est de montrer comment, dans des actes simples de la vie quotidienne (la venue de la maman à l'école religieuse, l'échange de cartes de collection, le port de la kippa, l'observation de la nature), le jusqu'au-boutisme religieux est absurde, ridicule voire dangereux.

19:50 Publié dans Cinéma, Proche-Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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