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vendredi, 10 juillet 2009

L'âge de glace 3 - le temps des dinosaures

   En deuxième semaine, chaque soir, la grande salle est pleine. On y trouve beaucoup de petits, toujours accompagnés d'au moins un parent (quand ce ne sont pas les deux). Les "grands" ne sont pas absents... mais les personnes âgées sont très rares. C'est donc un film fédérateur, mais plutôt dans la tranche d'âge 5-50 ans.

   Au passage, qu'est-ce qu'ils peuvent bouffer comme cochonneries, ces jeunes ! A 21 h ! Ou alors ils n'ont rien dîné... Ceci dit, comme ils ont été très nombreux à assaillir la vendeuse de confiseries, après les bandes-annonces, on a surtout entendu les crissements des paquets pendant les publicités et au tout début du film. Cela s'est vite calmé...

   ... parce que c'est super bien foutu ! Il me semble que la qualité de l'animation a encore progressé ! Désormais, le dessin fait jeu égal avec le cinéma, auquel il rend hommage d'ailleurs. On peut d'amuser à relever les références (mais cela finit par devenir fastidieux... mieux vaut jouir du spectacle et rester concentré : certains gags, plus subtils que les autres, ont visiblement été concoctés pour un public adulte) : au choix, piochez dans les films avec poursuite automobile, les films de science-fiction, les comédies sentimentales et surtout Star wars. Une des répliques verse dans le littéraire : elle cite la Divine comédie de Dante !

   Plusieurs personnages subissent une évolution notable dans ce troisième volet : Scratch rencontre une Scratchette... et tombe amoureux. Les étapes de cette love story à queue touffue font partie des meilleurs moments du film. De son côté, dame mammouth est enceinte des oeuvres de Manny (la voix de Gérard Lanvin m'est apparue étrange dans cet épisode, comme changée). Diego le battant n'est plus aussi fringant que par le passé... mais on aura l'occasion de s'apercevoir qu'il a de beaux restes.

   Sid le paresseux commence à m'énerver sérieusement. Ce n'est plus seulement un gaffeur, c'est vraiment un con... gentil certes, mais un con quand même. Va falloir renouveler le personnage dans l'épisode suivant.

   On remarquera que les couples formés donnent deux visions des rapports masculin-féminin. Chez les écureuils, la femme est montrée comme quelqu'un d'assez superficiel, dans un vision assez conservatrice de la relation. Chez les mammouths, c'est la femelle qui a le plus de bon sens et de courage.

   Si les parents ont sans doute apprécié, en ce qui me concerne, toutes les considérations sur l'enfantement, le statut de parent m'ont laissé froid... pour ne pas dire franchement barbé. Par contre, j'ai trouvé les bébés dinosaures très marrants.

   Quelques séquences sont particulièrement hilarantes, comme celle mettant en scène la plante carnivore, ou encore la première rencontre de Sid avec la maman dinosaure (quel morveux ce paresseux !).

   La plus spectaculaire est celle qui montre la poursuite en dinosaure volant, digne des combats spatiaux de la Guerre des étoiles. Et puis il arrive si fréquemment aux scénaristes de glisser un "détail qui tue", tellement drôle...

23:35 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema

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