vendredi, 04 septembre 2009
Numéro 9
C'est produit par Tim Burton, dont on retrouve la "patte" dans le côté noir de l'intrigue et, formellement, au niveau de l'animation des personnages.
C'est d'abord une bonne histoire, qui puise dans les classiques de la science-fiction (La Guerre des mondes, E.T., Star wars, L'Armée des douze singes...). La réalisation elle-même se veut un décalque de ce qui se pratique dans le cinéma : panoramiques, travellings, zooms, champs/contrechamps sont peut-être familiers aux spectateurs, mais leur utilisation avec une telle maîtrise dans un film d'animation est à signaler.
On n'a pas cherché à compliquer inutilement l'intrigue. Cela tourne autour de manipulations robotiques, de dictature, avec l'action d'un héros, plutôt ordinaire à la base (si l'on excepte sa "constitution"). C'est assez linéaire, basique dirais-je, sans être simpliste. Cela se suit donc facilement.
C'est aussi très joli à regarder. On a visiblement été très attentif aux effets de transparence et de miroir (merci le numérique !). Mais le reste du "dessin" est tout aussi somptueux, avec ces petits personnages fabriqués à partir de morceaux de sacs de toile, de fils et de circuits basiques. (La parenté avec Coraline m'est apparue évidente.) C'est tellement réussi que j'ai eu l'impression de pouvoir palper ces bonhommes comme je pouvais le faire jadis avec les sacs à patates de mes grands-parents !
P.S.
De retour du cinéma, en voiture, j'ai failli percuter un ravissant petit chat crème et blanc, un peu à l'image de celui-ci :
J'arrivais à proximité d'une agglomération. J'étais donc en train de décélérer et sur le point de passer en feux de croisement (j'étais en feux de route). Fort heureusement, je n'ai pas procédé à la manipulation. Cela a permis au chat qui commençait à traverser, sur ma gauche, de me voir arriver. Il s'est cabré en plein milieu de la route et a esquissé un demi-tour. De mon côté, j'ai collé à droite (ça va, pas de fossé à signaler). Je l'ai évité ! Heureusement, sinon cela aurait gâché ma fin de soirée.
23:24 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema
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