samedi, 17 octobre 2009
Les ânes font-ils de la politique ?
J'aime bien la randonnée. Mais que diable la politique vient-elle faire là-dedans ? Eh bien, il s'avère que ce samedi, j'ai avalé un sympathique parcours dans le Cantal, pas très loin de l'Aveyron, puisqu'il s'agit de la partie cantalienne de l'Aubrac (la moins riche, disent les mauvaises langues).
En tout début d'après-midi, le temps était couvert et, au sommet des collines, je peux vous dire qu'on entendait siffler le vent ! Le temps s'est éclairci par la suite. J'aime bien ce parcours de randonnée, prévu pour durer 4 heures (mais que je termine en 3h15 - 3h30, pauses incluses... y a pas de raison que je ne me vante pas un peu, hein).
On passe par des prés, on croise des bovins si typiques :
Jolie scène, non ? Pour continuer la marche, il me fallait longer la clôture, à droite. J'ai fait un petit détour, sous le regard étonné des autres bovidés du pré.
Parfois, je me réjouis de ne pas avoir à en traverser un, vu le regard que l'on me jette :
Tout ça pour dire que le coin est magnifique et que, quand on se retrouve en hauteur, la vue est imprenable :
Là, on est proche du départ. On distingue bien le bourg de Chaudes-Aigues.
A ce moment-là, on a atteint le premier sommet et on amorce la première descente, qui va mener à la confluence du Remontalou (le cours d'eau communal) et de la Truyère (LA célébrité de la région) :
En remontant, on a une intéressante vue du barrage de Lanau :
Dans la partie boisée, on entend ou voit fréquemment des animaux. Aujourd'hui, il m'a semblé percevoir les mouvements d'un cervidé, en fuite. Je n'ai pas tardé à comprendre pourquoi : j'ai vite croisé la route d'un chasseur du samedi, accompagné de deux chiens. Plus loin, c'est même une battue qui était organisée... J'espère qu'ils n'ont pas attrapé la bête. Plus loin, quand on revient sur Chaudes-Aigues, on croise notamment des ânes :
Celui-ci était assez timide. Par contre, le cheval qui était avec lui dans le pré s'est approché puis, quand il a vu que je n'avais rien à lui donner à manger, s'est désintéressé de moi.
J'ai retrouvé des ânes en toute fin de randonnée, quand je suis retourné sur le parking où je m'étais garé. J'étais en train de me changer quand j'ai été abordé par une vieille dame, qui m'a demandé si j'avais vu son mari, qu'elle m'a décrit. Je lui ai répondu que non. Nous avons ensuite engagé la conversation. Elle m'a dit qu'elle devait le retrouver ici. Il était en train de promener leur chien et devait la rejoindre pour nourrir les ânes.
Nourrir les ânes ??? En effet, derrière le parking, dans un petit pré fermé par du grillage haut, trois ânes venaient d'arriver. Ils observaient les humains (pas très nombreux) présents sur le parking. Au loin, une bande de papys rigolards jouait à la pétanque. Deux femmes sont venues ranger leurs courses dans leur voiture... provoquant une manifestation particulièrement bruyante des équidés aux longues zoreilles !
Peu de temps après est arrivé le mari, qui a laissé le chien à sa femme et s'est approché du grillage. Il a dénoué un sac en plastique et a tendu un quignon de pain à l'âne gris (doté d'une robe magnifique, comme vous allez pouvoir le constater plus bas) en lui disant : "Allez Sarko, viens !" Et l'âne gris s'est approché !!!!!
Là, j'ai éclaté de rire !
La grand-mère était un peu gênée. Elle m'a dit que le surnom ne venait pas d'eux. Ce sont des habitants du coin qui, un jour, voyant son mari apporter de la nourriture aux ânes, lui auraient dit : "Alors, tu vas donner à manger à Sarko ?"
Il est donc temps de vous présenter l'animal en question. sachez tout d'abord qu'il est très sensible aux médias :
Quand il m'a vu dégainer mon appareil photo numérique, il s'est empressé de prendre la pose !
22:07 Publié dans Loisirs, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, sarkozy
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