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dimanche, 26 septembre 2010

Le métro de Toulouse

   J'ai récemment quitté très provisoirement mon Aveyron chéri pour gagner la métropole régionale. Comme j'ai voulu me la jouer "développement durable" (et aussi parce que conduire dans Toulouse me fait particulièrement chier), j'ai pris le train. Une fois n'est pas coutume, le Rodez-Toulouse est arrivé à l'heure. J'étais tout content à l'idée d'avoir un peu d'avance pour mon rendez-vous.

   C'est alors que j'ai dû acheter un ticket de métro. Je me dirige vers les caisses automatiques. Je fais la queue. La file que j'ai choisie n'avance pas. Du coup, au bout d'un moment, j'en change... mais voilà que je m'aperçois que la caisse ne fonctionne pas ! Nous sommes donc une grappe d'usagers à nous ruer sur les caisses traditionnelles, où nous finissons par obtenir le précieux sésame.

   Une rame est assez vite arrivée. J'étais tellement content que je n'ai pas remarqué immédiatement quelque chose d'inhabituel dans les annonces : elles sont bilingues, d'abord dites en français, puis en occitan (dans une forme d'occitan).

   Si "palaille dé jousticio" (Palais de Justice) est apparu joli à mes oreilles, j'ai commencé à sourire à "aime-palotte" (Empalot), le comble du ridicule étant atteint par "santo agno esséneffo" (Saint-Agne S.N.C.F. !!!). Cette innovation linguistique a suscité des commentaires fougueux, très partagés... Sur place, la quasi-totalité des passagers semble s'en fiche complètement.

   Les habitués ont compris que j'ai emprunté la ligne B :

Métro Toulouse.jpg

   Cette ligne est très agréable pour un voyageur masculin hétérosexuel. Comme elle mène à un hôpital universitaire, une fac de sciences, une de pharmacie etc, de nombreuses ravissantes jeunes femmes la fréquentent... Cela aide à passer le temps d'une manière fort plaisante !

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