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mercredi, 24 octobre 2012

Beautés de la cathédrale

   Notre-Dame de Rodez est un peu comme certaines actrices anglo-saxonnes : la façade est perpétuellement en travaux. On pourrait d'ailleurs conseiller à leurs chirurgiens esthétiques d'aller observer le travail des artisans qui s'activent sur les échafaudages ruthénois.

   Il y a deux ans, on avait découvert d'anciennes inscriptions, situées sur la tour Sud, en hauteur. Aujourd'hui, les travaux se sont déplacés plus haut rue Salvaing. Le soleil illuminant l'auguste monument a attiré mon regard sur l'angle de la tour, donnant sur la place d'Armes :

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   Voici la gargouille, prise de côté, dos au Monoprix :

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   (A propos, a-t-on vraiment cru, à la mairie de Rodez, que le quartier de la cathédrale avait une chance d'être reconnu par l'Unesco avec la verrue du Monoprix juste à côté de l'édifice religieux ? Faut redescendre sur terre, les gars !)

   Revoici la même, prise de la place d'Armes :

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   Au départ, vu de loin, j'avais l'impression qu'il s'agissait d'une femme portant une cruche d'eau. Une fois la photographie agrandie, j'ai plutôt eu l'impression de me trouver face à un bourgeois (regardez sa perruque et ses habits) accroché à une bourse grande ouverte... un symbole de la cupidité ou de l'avarice, peut-être ?

   Sur la première image, à droite de la gargouille, vous avez sans doute remarqué un drôle d'écusson, que voici :

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   C'est le blason de la famille d'Estaing, dont l'un des membres, François, fut évêque de Rodez de 1501 à 1529. Il intervint pour faire construire le clocher de la cathédrale.

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   En remontant la rue Salvaing, une autre sculpture s'impose au regard :

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   Je la trouve magnifique. Admirez les détails, jusqu'aux pattes de l'être mi-homme mi-bête, qui pourrait être un moine paillard.

   J'espère que les gargouilles de la face nord de l'église, que le gel avait si curieusement mises en valeur en février dernier, seront restaurées avec le même talent.

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