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dimanche, 23 septembre 2018

Un nouveau jour sur Terre

   Ce documentaire, produit par la BBC, se place dans la continuité d'Un jour sur Terre, sorti il y a 11 ans. Celui-ci ne m'avait pas particulièrement emballé. Cependant, depuis, la chaîne britannique a prouvé qu'elle avait progressé, avec La Famille suricate, Sur la terre des dinosaures (dans un autre genre) et Nature.

   Très vite, on nous "cueille" avec l'une des vedettes des récents documentaires animaliers, le panda. On suit les premiers instants d'un bébé femelle, puis une partie de son enfance. C'est joli à voir, attendrissant... et le résultat de prouesses techniques.

   Une longue séquence est ensuite consacrée aux iguanes, notamment aux jeunes qui, nés dans le sable, attendent que le soleil ait réchauffé le sol pour s'en extraire avec suffisamment de force pour pouvoir échapper (ou pas) aux redoutables prédateurs qui les guettent : des serpents. Les caméras ont réussi à saisir des mouvements à peine perceptibles à l'oeil nu. On assiste quasiment à un thriller, avec un suspens insoutenable !

   Retour aux mammifères avec les zèbres. Les premiers pas d'une zébrette sont émouvants... mais les dangers sont nombreux : entre les courants violents du fleuve à franchir, les crocidiles et les divers carnassiers qui rodent (guépards, lions...), les jeunes équidés sont très vite confrontés à la dureté de la vie !

   Les animaux à poils introduisent un peu d'humour, comme ce paresseux qui entend le cri d'une femelle. C'est bien l'un des rares motifs qui peuvent l'inciter à quitter sa position confortable. Il est même prêt à prendre un bain pour arriver plus facilement au lieu où se trouve la belle ! Du côté des ours, c'est la toilette post-hivernale qui suscite l'enthousiasme. Les ursidés bruns que l'on nous montre allient l'utile à l'agréable : marquer leur territoire tout en remédiant à d'atroces démangeaisons, le tout en se débarrassant de poils désormais superflus. C'est tordant !

   Question virtuosité, c'est la séquence mettant en scène un colibri et des abeilles qui impressionne le plus. On est arrivé à capter de manière parfaitement visible les battements d'ailes, le trajet des gouttes d'eau et les mouvements de bec. Je ne parle même pas des couleurs, dont le rendu est splendide.

   On croise d'autres merveilles dans ce documentaire, comme les manchots à jugulaires, qui forment des couples irréductiblement monogames, si attachés à leur progéniture, ou encore les éléphants, les hippopotames, une espèce de singes présente uniquement en Chine, des baleines, des narvals, des girafes (en pleine baston !), des chouettes et des raies sauteuses !

   C'est un ravissement pour les yeux et l'occasion de s'instruire, le commentaire, sobre (lu par Lambert Wilson dans la version française) donnant les informations essentielles.

12:37 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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