mardi, 19 septembre 2006
La Science des rêves
Concernant Gondry, j'en étais resté à l'excellent Eternal Sunshine of the spotless mind. J'ai retrouvé dans La Science des rêves le côté "dérapage à partir du réel". C'est un film de doux dingue. Je pense qu'il faut rentrer dedans pour bien l'apprécier. J'y suis arrivé sans problème. Du coup, j'ai beaucoup ri. C'est fin, délicieux. De temps à autre, Alain Chabat, en beauf libidineux, ramène tout le monde les pieds sur Terre. Il est question de créativité, d'amour naissant, de désir, d'illusion. C'est inracontable, mais c'est mené avec une certaine rigueur, même si le scénario de son précédent film était beaucoup mieux ficelé. Ici, ce sont des objets (le cheval, la mezzanine, le bateau, le carton à dessins) qui rythment l'action.
Toutefois, l'histoire est un peu trop légère. Ne cherchez pas un grand film : c'est une fantaisie. J'ai été gêné par la postsynchronisation, très visible, d'autant plus qu'il me semble qu'une partie du film a été tournée en anglais.
12:46 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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