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vendredi, 22 septembre 2006

Président

    La question est la suivante : s'agit-il d'un film à croûte ferme et pâte molle, ou d'un film à croûte molle et pâte ferme ? Je suis bien embêté. Le scénario ne tranche pas entre la version d'un idéaliste converti en partie au réalisme politique (mais qui garde le cap) et la version d'un ancien idéaliste très tôt ambitieux qui ne conserve que les apparences de l'engagement politique.

    C'est bien interprété (mais pas toujours bien écrit : voir le discours dans la salle de concert, vraiment trop démago), premiers comme seconds rôles et figurants. Dupontel est excellent, J. Rénier m'impressionne de plus en plus, Rich est parfait (un peu trop parfois, peut-être)... et que Mélanie Doutey est belle ! La trame est classique, dans le genre du film politique "à l'américaine". Certaines péripéties sont prévisibles, autour des actes du petit nouveau qui monte, le cambriolage, la tentative d'assassinat... On peut s'amuser à repérer les correspondances, même si le film n'est pas la satire d'un fonctionnement présidentiel particulier. Ainsi, Dupontel est fabriqué avec des morceaux de Mitterrand et de Chirac (et une gestuelle peut-être à la Sarkozy : physiquement, Dupontel s'en rapproche). Rich l'ex ambassadeur semble un décalque de Jacques Foccart. Ici ou là, on peut voir dans certaines trognes tel député UMP ou PS actuel (allez, il y a sans doute Montebourg). Mais le propos est plus large... et finalement assez pessimiste. Je reprocherai au film de mettre dans le même sac les vrais pourris et ceux qui font des concessions. Peut-être suis-je trop optimiste à propos de la démocratie française...

14:50 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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