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vendredi, 09 février 2007

L'étoile imaginaire

  Ce film est le résultat de la rencontre entre l'Italie et la Chine, rencontre réelle puisque les acteurs sont de deux origines différentes (et qu'on entend parler les deux langues), rencontre fictionnelle puisque l'histoire prend naissance dans le rachat d'un haut-fourneau par les Chinois aux Italiens.

  C'est vraiment une jolie surprise ! Castellitto est formidable en célibataire entre deux âges, travailleur perfectionniste et Ling Tai est époustouflante. Le film nous balade en Chine, ce qui était attendu. Par contre, ce qu'il montre est assez nuancé. La Chine est un nouveau "far ouest" : on y construit, on y produit à des cadences infernales, broyant parfois au passage les habitants. L'aménagement des "Trois-Gorges" est de ce point de vue symbolique : le "progrès" a un revers... Le statut des femmes n'est pas des plus reluisant. Ceci dit, pas de délinquance en vue : notre héros traverse bien des situations et des villes sans jamais se faire inquiéter : c'est à la police qu'il doit sa seule réelle mésaventure.

  En arrière-plan, le film fait aussi l'éloge du travail technique, manuel. A travers Castellitto, c'est un peu l'ouvrier qualifié qui est valorisé. Le cinéaste a le souci du détail, concernant le fonctionnement des machines et la construction d'objets. Il est aussi minutieux dans le traitement des sentiments humains. La "mission" la plus importante réalisée par le héros n'est sans doute pas le remplacement de la pièce défectueuse...

17:22 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

Commentaires

Je découvre votre blogue et comme je suis passionnée de Chine j'irai certainement voir ce film
merci

Écrit par : Rosa | jeudi, 15 février 2007

Les commentaires sont fermés.