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vendredi, 23 mai 2008

Jeux de dupes

   Ouah ! Ouah, ouah ! Ouah, ouah, ouah ! Ouah, ouah ! Ouah !... Eh, oui, ça cabotine un max dans cette tranche de vie signée George Clooney. Les dialogues entre Dodge (Clooney himself, impeccable, tout en charme et autodérision) et Lexie (Renée Zellweger... mmm... délicieuse, piquante... excitante... bon j'arrête, sinon je vais défoncer une pastèque) sont savoureux.

   Clooney est à la fois un esthète et un nostalgique. L'image est donc très "léchée" (oui, Renée, tu peux l'être aussi, si tu le veux !), avec un soin tout particulier accordé aux génériques de début et de fin, avec cette succession de photographies censées être d'époque... C'est assez drôle à la fin... Ne sortez pas trop vite ! Les années 1920 me semblent bien rendues, avec une prédilection pour le côté "obscur", non conventionnel : les bars où, malgré la prohibition, on sert de l'alcool, où l'on se mélange entre Noirs et Blancs, où l'on rencontre des femmes de mauvaise vie... N'oublions pas la triche, la débrouille, érigées en système.

   L'histoire tourne autour du football américain (oui, je sais, mes chers compatriotes, le "faux" football... soyons indulgents pour nos amis incultes d'outre-Atlantique), un sujet qui est loin de me passionner. C'est finalement très intéressant, parce que Clooney a choisi d'insister sur l'essor du professionnalisme, lié à la fois à la "moralisation" du jeu et à l'arrivée des détenteurs de capitaux dans le secteur.

   De l'humour, du romantisme, de l'action (ah cette scène de bagarre avec les bidasses !), dans un cadre volontairement désuet, mais joli. Rien de plus, mais rien de moins. J'en suis sorti content.

19:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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