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mardi, 30 décembre 2008

Australia

   Attention, attention ! Voici une méga super production. C'est du cinéma hollywoodien à la sauce kangourou, une sorte de Autant en emporte le vent au pays du bush (non, pas le président). La distribution est à l'avenant. Nicole Kidman interprète une aristocrate coincée mais déterminée qui, évidemment, va se décoincer. Visiblement, on lui a demandé de surjouer. Elle en fait beaucoup. Elle n'en reste pas moins charmante et, parfois, drôle dans son ridicule assumé.

   La salle était pleine de dames, venues là pour la plastique avantageuse d'Hugh Jackman, à qui les heures passées dans les salles de sport ont été très profitables. Ajoutez à cela le bronzage impeccable et la barbe de trois-quatre (cinq...) jours, et vous faites se pâmer une assistance féminine à l'avance conquise.

   Les seconds rôles sont bien plantés. Les méchants sont très méchants... et endurants, notamment David Wehman (présent dans 300 et Le Seigneur des anneaux), qui parvient à pourrir la vie des héros durant près de 2h40 (et encore, des scènes ont sans doute été coupées). Les Aborigènes sont mis en valeur, en particulier le vieux sorcier, interprété par David Gulpilil, un acteur qu'on avait vu dans Le Chemin de la liberté, (ainsi que dans 10 canoës, 150 lances et 3 épouses) un très beau film sur les "enfants volés", sujet dont il est question dans le film, mais qu'il n'est pas le premier à aborder en détail, contrairement à ce que la promotion a pu laisser entendre.

   Les décors sont magnifiques, même si, quand on voit cela dans une grande salle, on perçoit, dans certaines scènes, les trucages numériques. On appréciera quand même la séquence qui montre les bestiaux fuyant vers un précipice. Les parties traitant de la guerre et de l'attaque japonaise sont bien fichues. Il y a du savoir-faire derrière toute cette machinerie.

   Mais c'est vraiment téléphoné. Dès le début, on sait comment tout cela va se terminer. Les péripéties, plus ou moins remuantes il faut le dire, sont là pour faire patienter les spectateurs dans l'attente de la conclusion, inévitable. Je crois qu'il faut prendre cela comme une grosse sucrerie, plutôt agréable à regarder (en plus, la version française n'est pas dégueu, c'est à souligner), très "politiquement correcte" sur le multiculturalisme, mais ce n'est pas un chef-d'oeuvre.

01:02 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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