Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 24 décembre 2010

Le Secret de la pyramide

   Une fois n'est pas coutume, il va être question d'un "vieux" film : il est sorti en 1985. C'est une production Spielberg, donc c'est destiné à toute la famille.

   Bon, à la base, on a imaginé ce que pouvait bien avoir été la jeunesse de Sherlock Holmes et du docteur Watson et dans quelles circonstances ils avaient pu se rencontrer. L'action a donc pour cadre le Londres de la fin du XIXe siècle, sous la neige (c'est un film de Noël). Nos deux héros en herbe sont scolarisés dans une institution prestigieuse et rigoriste.

   Une série de meurtres mystérieux va mettre en branle notre fine équipe. Le jeune Sherlock est évidemment déjà un génie de la déduction, tandis que le jeune Watson est trouillard, mais dévoué.

   Le film a aussi pour but incidemment de donner des explications plausibles au célibat acharné de Holmes adulte (il y a une peine de coeur là-dessous), à son goût pour le violon et la pipe. On apprend aussi pourquoi il en vient à porter un couvre-chef ridicule et un pardessus hors d'âge. Si l'on reste jusqu'au générique de fin, on comprend aussi quelle est la source de la rivalité qui l'oppose à Moriarty. L'histoire est donc remplie de clins d'oeil.

   Le réalisateur lui a  aussi donné un arrière-plan fantastique. L'intrigue nouée autour d'une secte égyptienne fait intervenir poison, phénomènes inexplicables, animaux étranges et labyrinthe mystérieux. Les effets spéciaux sont ma fois très réussis pour l'époque. (Et pour cause ! En lisant le générique, on apprend que c'est Lucasfilm qui en est responsable, plus précisément l'une de ses "divisions" : Pixar !) Le mélange de fantastique et d'ambiance dix-neuvièmiste donne quelque chose qui ressemble à ce qu'on a pu voir dans Les Aventures d'Adèle Blanc-Sec.

   Sinon, c'est assez violent, pour un film familial. On ne nous cache rien de la mort horrible des victimes de meurtre comme des méchants. De ce point de vue, on constate la segmentation qui s'est opérée dans le cinéma commercial depuis 25 ans. On a séparé la production destinée spécifiquement au jeune public, d'où sont bannis violence et sexe, de celle destinée aux ados et préados, où ces deux ingrédients (surtout le premier) sont par contre très présents.

23:51 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema, cinéma

Les commentaires sont fermés.