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vendredi, 18 novembre 2011

Contagion

   Pour se mettre dans l'ambiance de ce film, il faut imaginer une suite virtuelle à L'Armée des douze singes : le scientifique fou a réussi à mettre en oeuvre son projet de dissémination des germes, et le monde va subir une terrible épidémie... sauf qu'ici la cause est accidentelle.

   C'est d'ailleurs l'un des intérêts du film : découvrir, au fur et à mesure que l'enquête épidémiologique progresse, le chemin pris par la contamination, jusqu'à parvenir à remonter au "moment zéro". Je trouve néanmoins que le scénariste n'a pas assez exploité cet aspect de l'histoire.

   C'est d'abord une tranche de vies (pas du niveau de Short Cuts toutefois), un film sur l'humain de base confronté à une catastrophe sanitaire. Certains se révèlent être médiocres, d'autres des salauds, d'autres encore des héros. Le paradoxe est que ces humains ordinaires sont incarnés par une brochette de vedettes : Matt Damon (au poil en Américain moyen), Kate Winslet (mon kiff perso), Laurence Fishburne (très bon), Gouinette Patrop (qui joue juste, dans un rôle difficile), Jude Law, en internaute justicier à la noix et Marion Cotillard, un peu transparente en technocrate de la médecine au grand coeur.

   Si le déroulé de l'intrigue n'a rien de transcendant, le traitement est rigoureux, soigné, efficace (didactique même, pensent certains spécialistes), sans recherche d'effet catastrophe. C'est très bien joué... et, face aux stars, c'est une actrice méconnue qui remporte le ponpon, avec le rôle-clé.

   Le soir, après un bon repas, cela permet de digérer agréablement. Sans plus.

00:43 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinéma, cinema

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