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samedi, 21 septembre 2013

Imogene

   Il est des terres reculées où l'on peut encore voir cette comédie américaine, sortie en France il y a un mois et demi. Durant le premier tiers du film, l'héroïne (ni très belle ni très intelligente... juste déboussolée) voit s'écrouler le monde douillet dans lequel elle croyait pouvoir évoluer jusqu'à la fin de sa vie : son mec (elle va mettre du temps à réaliser que c'est un connard) la plaque sans le moindre tact, à la suite de quoi elle perd son boulot et réalise qu'à 30 ans passés, elle n'a pas fait grand chose de sa vie. Elle finit aussi par comprendre que ses bonnes copines (d'insupportables pétasses... excellemment interprétées !) commencent à l'éviter.

   Dans la vraie vie comme dans le film, ce genre de situation débouche parfois sur une tentative de suicide... qui finit par arriver... mais plutôt par accident ! A partir de là, la comédie sociétale gentillette prend quelques aspects plus "corsés" fort réjouissants.

   Imogene (Kristen Wiig, très bien) a une forte propension à vomir, ce qui nous vaut quelques moments savoureux, du réveil à l'hôpital à la soirée de beuverie, en passant par une sortie précipitée de la voiture. La séquence "clinique" est d'ailleurs, à mon avis, l'une des meilleures du film. Elle succède à un drôle de rêve (signalons la qualité de la mise en scène, parfois très inventive) et voit débouler le personnage de la mère (Annette Bening, hélas liftée... mais délicieusement frappadingue !), une joueuse invétérée, cougar sur les bords. Pleine de délicatesse, elle signale à sa fille (que des infirmiers peinent à maîtriser), que l'on voit sa petite culotte...

   Vient ensuite le séjour dans la maison familiale, située sur la côte du New Jersey, donc très loin de New York pour une indécrottable citadine. On découvre le petit frère Ralph, sorte de Tanguy grassouillet, passionné par les crabes. On est d'abord tenté de le prendre pour un gentil crétin, mais il va nous surprendre par la suite. Deux autres hommes complètent le tableau. Imogene fait la connaissance de Lee (le nouvel occupant de sa chambre d'ado) dans des circonstances... scabreuses. Un petit conflit va naître aussi à propos de l'utilisation de la salle de bains... Signalons que le type est beau gosse, qu'il chante, danse... et a étudié l'histoire de France à Yale ! Le troisième homme dans la place se fait appeler George Bouche... et dit appartenir à la CIA, comme le confirme indubitablement son mug ! Matt Dillon est génial dans ce rôle improbable, moitié barbouze moitié naze.

   La suite ? Un retour à New York en forme de périple initiatique. Imogene et son frère (épaulés par le charmant occupant de la chambre) partent à la recherche du père qu'ils croyaient mort et (re)découvrent la vie. Imogene finit par réaliser que sa meilleure amie, la plantureuse Dara (June Diane Raphael... mmm) est une peste. (Notons toutefois que, quand elle contrarie son petit copain, celui-ci va ostensiblement se masturber sous la douche !) Il reste à trouver le père, remettre la main sur l'ex-petit copain... et relancer sa carrière.

   Le dénouement est provoqué par une surprenante intrusion dans la maison familiale... qui se conclut de manière acrobatique !

   Bref, ce film ne va pas révolutionner le cinéma mais (en V.O. sous-titrée de préférence) il fait passer un très bon moment !

13:17 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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