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mercredi, 01 janvier 2014

Le Manoir magique

   Ce film d'animation mélange trois types de personnages : les humains, les animaux (qui parlent entre eux) et les automates conçus par le vieil oncle Lorenz.

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   On sait très peu de choses sur celui-ci, à part qu'il fut magicien professionnel et qu'il a un neveu horripilant. (Il est agent immobilier, c'est dire !)

   Je suis moins emballé par le personnage principal, qui va être baptisé Tonnerre. Je trouve que sa tête est trop grosse et que ses yeux ne ressemblent pas à ceux d'un chat. Même au niveau de ses déplacements, c'est décevant.

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   Ses deux principaux rivaux au manoir m'ont paru plus réussis. Il s'agit du lapin Jack et de la souris Maggie, un duo improbable qui va compliquer la vie du chaton :

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   Il forment une paire classique dans les comédies (le grincheux et la mégère)... et ils vont évoluer dans le film. Ces personnages sont d'autant mieux mis en valeur que, dans la version française, ils sont doublés par Céline Monsarrat et et Patrick Poivey... qui sont les voix officielles de Julia Roberts et Bruce Willis, en France.

   L'autre bonne surprise est la kyrielle d'automates créés et réparés par Lorenz. Là, les auteurs ont su faire preuve d'imagination :

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   Mon préféré est sans conteste Edison (même si je kiffe la "malle-pattes" !), nommé ainsi en référence à un célèbre inventeur américain :

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   L'histoire fourmille de rebondissements. Après l'abandon du chaton, on suit celui-ci dans sa quête d'un toit. Il finit par atterrir dans le grenier de la maison de Lorenz, où il va subir les pires tourments. Notons que si cette séquence est dynamique, les décors ne m'ont pas emballé. J'ai parfois eu l'impression de me retrouver devant un de ces jeux vidéo où il faut retrouver des objets dissimulés dans une pièce.

   Je pense par contre que la 3D doit apporter un plus dès que les automates apparaissent à l'écran et quand des objets sont projetés ici ou là.

   La suite de l'histoire est très drôle : les animaux et les automates vont tenter de dissuader les visiteurs successifs d'acheter la maison de Lorenz, dont son neveu veut se débarrasser. Cela nous vaut une galerie de portraits croustillants. On commence par un couple de snobs, dont vont s'occuper les deux tourterelles. On continue avec la mémère à son chien, puis avec les bobos, plus difficiles à effrayer... mais tellement pittoresques ! Les ultimes intrus à écarter sont les déménageurs, deux costauds qui, a priori, n'ont peur de rien...

   La dernière partie verse dans la surenchère, avec le neveu qui pète complètement les plombs. L'équipe de résistants va devoir redoubler d'imagination, pendant que Lorenz reçoit l'aide d'enfants malades, qu'il a rencontrés à l'hôpital.

   Voilà. A vous de juger si, malgré quelques défauts notables (le chat, certains décors), le film mérite d'être vu. C'est une bonne comédie, avec un fond pas idiot.

00:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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