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dimanche, 05 juillet 2015

Vice Versa

   La dernière production Disney-Pixar joue sur une intrigue dédoublée, une se déroulant dans le monde réel, l'autre dans la tête de l'héroïne Riley. La première partie du film montre les premiers pas de l'enfant et la formation des émotions, de la mémoire et de la personnalité dans son cerveau. C'est d'une indéniable originalité... et cela témoigne d'un grand amour de l'enfance, sans que ce soit cucul-la-praline. Je crois que je n'ai jamais vu de séquence qui rende aussi bien hommage aux débuts d'un bout-de-femme.

   Notons que la (très belle) musique est signée Michael Giacchino, qui œuvre aussi bien pour la télévision (Alcatraz, Fringe) que pour le cinéma (La Planète des singes : l'affrontement et, très récemment, Jurassic World).

   Les jeunes spectateurs ont sans doute été plus sensibles à l'apparition des personnages incarnant les émotions. Joie est une sorte de Fée Clochette, archétype de la grande sœur responsable et pleine d'entrain. Tristesse est une gamine boulotte et dépressive. Peur est un grand échalas pas sûr de lui. Dégoût est une djeunse en pleine crise d'adolescence et Colère une petite boule de nerf (mon préféré). Ce second degré est une des bonnes trouvailles des scénaristes. Il s'ajoute à leur représentation visuelle : ce sont bien évidemment des "émoticônes". Cette animation donne vie à des symboles qui pullulent sur la Toile.

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   La bonne surprise suivante est de découvrir que l'on a eu l'idée d'adapter le procédé à d'autres personnages. On apprend ainsi ce qui se passe dans la tête de chacun des parents. C'est hilarant. Le comble est atteint en fin d'histoire, où l'on nous livre une série d'impressions en rafale. J'ai particulièrement aimé celles du chauffeur de bus... et celle du "guique" complexé qui se retrouve face à cet être étrange et inquiétant... UNE FILLE ! Alerte !!!

   Un déménagement vient rompre la mécanique mise en place. De plus, Riley a grandi. La pré-adolescente ne réagit plus tout à fait comme l'enfant que ses parents ont connue. Le récit se fait plus sombre. Ici Pixar se montre fidèle à la tradition des contes adaptés jadis par Disney : à l'arrière-plan d'une histoire féérique se trouve parfois un fond macabre. Que les parents se rassurent : le film n'en devient pas effrayant pour autant. Néanmoins, il suscite une certaine inquiétude... et permet à l'intrigue de "tenir" la durée (1h40).

   C'est désormais dans la tête de Riley que les événements se précipitent. Joie et Tristesse se lancent dans une quête périlleuse au sein de la mémoire profonde et des "îles de la personnalité". Elles vont y faire plusieurs curieuses rencontres et en apprendre plus sur elles-mêmes et leurs missions.

   Sans être aussi drôle que d'autres productions Pixar, Vice Versa n'en est pas moins un excellent divertissement, avec un contenu élaboré.

   P.S.

   A Rodez, on n'a pas eu droit au court-métrage Lava qui passe en première partie, dans certaines salles...

11:50 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Et en plus ça se passe dans le Minnesota !

Aaaaah le court métrage avant... une splendeur !

Écrit par : Pascale | dimanche, 05 juillet 2015

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