mardi, 24 mai 2016
The Nice Guys
Ces "garçons sympas" (ou ces "chics types") sont deux détectives un peu approximatifs et, parfois, de beaux enfoirés. A ma gauche voici Jackson Healy (Russell Crowe, plus bedonnant que jamais) : c'est le plus borderline des deux, le plus expérimenté... mais aussi le plus cruel, quand il le faut :
A ma droite voici Holland March (Ryan Gosling, un peu à contre-emploi) : c'est un père célibataire, marié à l'alcool, qui se la pète avec sa licence de détective privé... mais ne semble pas être un foudre de guerre :
En réalité, ce duo est un quasi-trio, puisque l'enquêteur alcoolique est chaperonné par... sa fille de treize ans, qui est au moins deux fois plus mûre que lui. Dans le rôle, Angourie Rice est la révélation du film :
Cette improbable association va se former à cause de ce qui paraît n'être qu'une banale histoire de harcèlement et de disparition. On suit les deux détectives jusque dans une maison incendiée, dans un quartier mal famé où ils tentent de soutirer des renseignements à un gamin insolent. La conversation, assez banale au départ, va bifurquer sur une partie de l'anatomie du garçon (supposée très développée), qu'il est prêt à leur montrer... contre vingt dollars.
Ah, oui, j'oubliais : le tournage d'un film porno expérimental est au cœur de l'intrigue. Nos héros vont tenter de mettre la main sur le producteur, puis de sauver l'une des "actrices", une fille de bonne famille en révolte contre son arriviste de mère, celle-ci interprétée par une Kim Basinger au physique méconnaissable...
Entre temps, les "chics types" vont faire de curieuses rencontres, comme celle d'un groupe d'étudiants contestataires, dont la scène d'interrogatoire est visiblement un hommage aux Monty Pythons !
L'action culmine une nuit, dans une villa d'un quartier chic de Los Angeles, où est organisée une soirée un peu spéciale. On y croise une multitude de jeunes femmes (très) légèrement vêtues et prêtes à entrer en contact avec la moitié de l'humanité... Hélas, tous les invités n'ont pas des intentions aussi œcuméniques.
Comme un certain nombre de protagonistes sont armés, l'intrigue va prendre un tour assez violent, dans un style qui n'est pas sans rappeler certains films de Tarantino. Il faut dire que le réalisateur Shane Black aime le trash et la parodie. Le tout baigne dans la musique des années 1970. Ajoutons à cela la grande qualité de la photographie, et l'on obtient un excellent divertissement, drôlissime et totalement décomplexé.
21:15 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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