mercredi, 13 juillet 2016
Ninja Turtles 2
Moins de deux ans après le succès du premier volet de la nouvelle série, on retrouve les tortues les plus évoluées et les plus crétines du monde cinématographique. Figure aussi au casting la pulpeuse Megan Fox, moins transparente que dans le précédent opus. Par contre, on ne voit que très peu le "gourou" Splinter. Toutefois, à l'occasion de l'une de ses rares apparitions, il nous gratifie d'une jolie démonstration de son savoir-faire (celle-ci faisant l'objet d'un mauvais tour joué par les tortues à leur nouvel ami).
C'est d'ailleurs l'un des atouts de cette histoire sans trop de surprises : l'humour. Cela commence durant un match de basket-ball, auquel assistent en secret les héros mutants. Evidemment, l'un d'entre eux va faire une connerie, qui bouleverse le cours du match... et nous vaut une première course spectaculaire et comique. C'est du bon boulot.
Mais la séquence la plus impressionnante (et drôle) est sans conteste la poursuite avec le camion-benne, transformé en merveille de technologie par l'intello de la bande. Comme il n'est pas encore tout à fait au point, certaines commandes dysfonctionnent... pour notre plus grand plaisir. Là encore, le plus jeune du groupe va commettre une grosse gaffe. Ces gags s'insèrent parfaitement dans une séquence remplie d'action, avec des motards et même un vaisseau spatial, qui intervient dans l'évasion du méchant Shredder. C'est l'occasion pour nous de découvrir un nouveau super-vilain, Krang, à l'apparence bien dégueulasse... et qui (au début) ne maîtrise pas tout à fait l'enveloppe robotique dans laquelle il s'est implanté !
Une autre bonne surprise de cet épisode est l'arrivée de deux nouveaux acolytes de Shredder, Bebop et Rocksteady, deux petites frappes, limite des losers, qui deviennent redoutables à partir du moment où ils ont subi une "légère" transformation. Cependant, l'amélioration de leur génome n'a pas débouché sur celle de leur intelligence : ils sont toujours aussi crétins... et c'est très bien ainsi ! Ces deux caïds sont moches, sales, avec un bide proéminent... et amateurs de plaisanteries pas fines.
Sur le fond, l'intrigue pose la question de l'acceptation par le grand public des personnes "anormales". Les tortues doivent-elles sortir de leur anonymat ? Ne vaudrait-il pas mieux qu'elles se débarrassent de leur apparence disgracieuse, quitte à perdre leurs pouvoirs ? Ces questions vont diviser la joyeuse bande, que l'adversité va contribuer à ressouder.
Vivement le numéro 3 !
18:14 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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