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lundi, 10 février 2020

First Love, le dernier yakuza

   J'ai enfin pu voir ce film de genre japonais. Pour sa sortie en France, on nous l'a présenté comme s'apparentant à certaines oeuvres de Quentin Tarantino (Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Kill Bill, entre autres). Il faudrait y ajouter les productions Grindhouse, ainsi que quelques films d'action américains récents comme Equalizer (à cause de la séquence du magasin de bricolage).

   Le début nous présente, façon puzzle, les principaux personnages : le jeune boxeur orphelin, les yakuzas japonais, âgés comme jeunes, les mafieux chinois, les policiers plus ou moins honnêtes, les petites frappes locales... et une étrange jeune femme, un peu cinglée, droguée en quête de sa dose, retenue prisonnière.

   L'objet de convoitise, qui va déclencher un engrenage de violences, est un "colis" de cocaïne, qui rentre dans le trafic de la bande de yakuzas et que l'un d'entre eux veut détourner à son profit. Un flic corrompu se greffe là-dessus, sans savoir que la mafia chinoise veut mettre le main sur le "paquet"... et, éventuellement, se débarrasser de la concurrence japonaise.

   Evidemment, rien ne va se passer comme prévu, de la jeune prisonnière qui s'échappe à l'agression du livreur de coke qui dérape, sans parler de l'exécution de sa compagne, qui prend un tour particulièrement surprenant.

   A partir du moment où les flingues et les sabres sont de sortie, cela devient vraiment intéressant... parce que, sinon, c'est un peu mou du genou, parfois même agaçant en raison du jeu outré de certains comédiens, en particulier deux des actrices (la prisonnière, à laquelle on a envie de filer des claques, et la veuve furieuse, qu'on se lasse d'entendre hurler).

   L'ensemble des protagonistes (du moins, ceux qui ont survécu jusque-là) se retrouve dans une grande surface de bricolage, pour une séquence riche en sauce tomate. Dans une semi-obscurité, presque tous les personnages vont s'entretuer, à coups de flingues, de fusil à pompe, de couteau, de sabres et de poings. Même si la fin n'est pas des plus réussies, je suis sorti de là assez satisfait.

23:59 Publié dans Chine, Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Underwater

   Il n'y a pas d'erreur dans la graphie du titre. Il ne s'agit pas de "Under water" (Sous l'eau), mais de "Underwater" (L'Eau de dessous). En perforant le plancher océanique de la fosse des Mariannes, une plate-forme pétrolière de dernière génération semble avoir libéré des forces inconnues... mais, pas un mégalodon, cette fois-ci.

   On commence par découvrir l'une des protagonistes. C'est une jeune femme aux cheveux courts, mince et athlétique, ingénieure, blanche. (On pense évidemment à la Ripley d'Alien.) Comme elle est incarnée par Kristen Stewart, on se dit qu'elle risque d'échapper à pas mal de dangers. (La production n'a sans doute pas déboursé une tonne de blé pour voir mourir la vedette au bout de vingt minutes...) En plus, c'est une fille sympa, prête à aider son prochain... et qui ne tue pas l'araignée qui sort du lavabo, à plusieurs milliers de mètres de profondeur.

   Cette station ultramoderne aurait-elle des défauts de conception ? En tout cas, dans les couloirs, les néons clignotent et on remarque une fuite d'eau. Décidément, les plombiers ne sont plus ce qu'ils étaient, y compris chez Oncle Sam !

  Le truc flippant supplémentaire est le drôle de bruit qu'on finit par entendre... pas vraiment un bruit de tôle froissée ou tordue... quelque chose d'impossible à identifier. Pas le temps d'y réfléchir plus : la station est victime de gigantesques secousses, qui la brisent en plusieurs morceaux. Direction, le fond du fond de l'océan. (On pense à Abyss.)

   Notre héroïne tente de rallier un poste de secours et de récupérer des survivants au passage. Elle finit par rejoindre un technicien noir, un autre (blanc) un peu grassouillet, une Asiatique et le commandant, un vieux loup de mer incarné par Vincent Cassel. Dès le départ, on se dit que, parmi la troupe hétéroclite qui compose le groupe de survivants (6 au total), tout le monde ne va pas s'en sortir. Faites vos jeux...

   Vous avez compris que le scénario n'est pas d'une grande finesse, d'autant que l'un des personnages (la biologiste asiatique) est particulièrement agaçant : elle n'arrête pas de parler, tient des propos défaitistes ou d'une insondable vacuité. On aimerait bien qu'elle se fasse rapidement boulotter par la "chose" qui vit au fond de l'océan mais, vous l'aurez compris, comme c'est une femme et qu'elle appartient à une "minorité visible", il y a des chances que la production ait insisté pour la garder le plus longtemps possible à l'écran...

   Le film est supportable en raison de son habillage sonore et visuel. Dans une grande salle, cela vaut le déplacement. (Par contre, sur petit écran, cela doit moins en jeter.) Bref, les rescapés vont successivement découvrir l'existence d'une petite bébête, puis de plusieurs grandes bébêtes et enfin d'une énooorrrme bébête, toute méchante et vilaine.

   Notons qu'alors qu'une partie de l'intrigue semblait insister sur le nécessaire respect des fonds marins, le dénouement suit une voie diamétralement opposée. Moralité : trop d'écologie tue la science-fiction.

01:39 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films