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mercredi, 12 février 2020

Les Traducteurs

   Voilà encore un film que les critiques professionnels ont, en général, "descendu", alors que l'opinion des spectateurs lambdas qui l'ont vu est positive. A qui se fier ?

   L'intrigue de ce thriller s'inspire d'une histoire vraie, celle de la traduction de l'un des best-sellers de Dan Brown. Cela nous vaut une distribution internationale, les fameux traducteurs (tous des pointures dans leur langue maternelle) venant d'Allemagne, du Danemark, d'Espagne, d'Italie, du Portugal, de Grèce, de Russie, du Royaume-Uni et de France (pour le Franco-Chinois de la bande). L'équipe est quasi paritaire, avec quatre femmes pour cinq hommes, auxquels s'ajoutent les vigiles russes (tous de sexe masculin), une majordome (Sara Giraudeau) et le maître des lieux, le PDG de la maison d'édition, incarné avec un certain brio par Lambert Wilson. Par contre, du côté des traducteurs, les personnages sont caricaturaux. On a bien tenté de nous faire croire qu'ils cachent des secrets, mais cet aspect est hélas assez peu développé.

   Le premier mystère porte sur l'identité de l'écrivain, qui a tout fait pour rester anonyme, chargeant son éditeur de la communication et de la gestion. Le second mystère surgit alors que les traducteurs sont enfermés dans le bunker, en train d'effectuer leur travail : il y a une fuite. Le jeu consiste à deviner qui en est responsable.

   J'ai été étonné que la solution (peu surprenante, de prime abord) apparaisse au bout d'une grosse heure. Je me suis demandé comment le film allait tenir encore trois quarts d'heure. Je n'étais pas au bout de mes surprises. L'une des premières consiste en la révélation du statut des deux personnes qui dialoguent dans une prison. Plusieurs autres coups de théâtre vont survenir, le dernier faisant le lien avec l'un des plans du début, celui de l'incendie d'une petite librairie normande.

   Même si le scénario n'est pas exempt de facilités, même si le jeu de certains acteurs est un peu outré, j'ai passé un bon moment, me triturant les méninges pour découvrir le fond de l'affaire, et emballé par quelques numéros d'acteurs (notamment celui de Sidse Babett Knudsen).

01:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films