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samedi, 23 octobre 2021

Venom 2

   ... le retour, cette fois-ci en version originale sous-titrée (trois personnes dans la salle, moi compris).

   Un soir, un peu énervé par le boulot, j'ai eu envie d'une catharsis anthropophage. Va donc donc pour cette suite, qui commence sur le même registre que le précédent opus.

   On retrouve Eddie Brock (Tom Hardy) en ménage... avec son "invité" extraterrestre (et pas l'avocate, la vilaine, qui l'a largué pour un type chiant, friqué et fiable). Ce début m'a mis de bonne humeur, avec les chamailleries entre le héros et son double surpuissant, dignes d'une scène de ménage.

   En fait, il ne s'agit pas du vrai début, puisque l'histoire a commencé par un retour dans le passé, dans lequel on découvre deux personnages qui vont jouer un rôle clé dans l'intrigue.

   La distribution est alléchante. Tom Hardy et Michelle Williams sont accompagnés de Naomie Harris (aussi à l'affiche de Mourir peut attendre) et Woody Harrelson. Ces deux-là sont en pleine forme et semblent avoir kiffé leur rôle. J'ai toutefois été dérangé par l'horrible coupe de cheveux du Kasady/Harrelson sorti de prison. Il n'y a visiblement pas développé un sens aigu de l'esthétique.

   Pour relancer l'affaire, les scénaristes se sont creusé les méninges... mais pas trop longtemps. Ils se sont dits que seule une autre entité parasitaire était capable de tenir la dragée haute à Venom. Figurez-vous que celui-ci (dans des circonstances que je me garderai de préciser) va devenir... papa ! De surcroît, le complexe d'Œdipe semble avoir franchi la barrière des espèces, puisque "Carnage" (le doux nom du chérubin) ne pense bientôt plus qu'à dézinguer son "paternel". (Si vous allez voir le film, vous comprendrez pourquoi j'ai utilisé des guillemets.)

   À partir de là, c'est hyper-violent. Très rythmé certes, mais sans l'humour précieux du début. Je reconnais que, techniquement, c'est bien foutu, peut-être même mieux que dans le premier film. Mais mon Dieu que de violence gratuite ! Tout cela pour finalement pas grand chose.

   Je suis sorti de là un peu déçu.

   P.S.

   De manière traditionnelle, le générique de fin a été interrompu, pour céder la place à une scène inédite, assez cocasse, mais qui, surtout, semble indiquer que, du côté de chez Marvel, on songe enfin à faire se rencontrer certains personnages clés.

13:38 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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