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lundi, 19 février 2024

Tout sauf toi

   Je n'avais pas entendu parler de la sortie de cette romcom (comédie romantique) mais, ce week-end, en quête de divertissement léger, je me suis laissé tenter par ce film, réalisé par Will Gluck (auquel on doit les deux Pierre Lapin) et dans lequel figure Sydney Sweeney, qui m'avait impressionné l'an dernier dans Reality.

   En rentrant (tardivement) dans la salle, j'ai eu un petit choc : il n'y avait quasiment que des femmes dans le public, adolescentes ou jeunes adultes. Complétaient la séance deux mâles grisonnants plutôt bien conservés et quelques femmes entre deux âges. A priori, pas de retraité... ni d'adolescent de sexe masculin (j'ai bien regardé : aucun), ce qui a eu un gros avantage : cela sentait bon, sans odeurs de transpiration, de musc, de pet ou de pieds.

   Le scénario est sans surprise : deux très jolies personnes vont se rencontrer, s'attirer, se détester, s'éloigner, se rapprocher, se repousser et, finalement, s'aimer. Je pense ne rien dévoiler d'essentiel. Tout l'intérêt du film réside dans les épreuves que le (futur) couple va devoir surmonter.

   La première consiste en l'utilisation d'un cabinet de toilettes, le jour de leur rencontre, dans un café pour bobos. La ravissante demoiselle, Bea (Sweeney, dont la costumière ne nous permet pas d'ignorer qu'elle a un corps de déesse) se retrouve en fâcheuse posture, ce qui lui arrivera de nouveau au cours d'un vol de nuit à destination de l'Australie (Sydney se rendant donc à... Sydney !).

   C'est la marque de fabrique de cette romance, qui veut éviter de sombrer dans la guimauve. Certaines scènes sont donc quelque peu "épicées", tout en restant grand public. Le vrai-faux prétendant de Bea, l'irritant et charmant Ben (Glen Powell, qui a dû arrêter de compter les heures passées sur le banc de muscu), va lui aussi connaître les affres de situations embarrassantes. Soyez attentifs aux scènes aquatiques et aériennes... et à ce qui se passe dans les caleçons ! Pauvre garçon...

   Durant la première partie (celle de la rencontre, de la rupture puis des retrouvailles, j'ai bien ri. J'ai aussi apprécié la période de chamailleries des deux tourtereaux, invités au mariage de la sœur de Bea, en compagnie des meilleurs amis de Ben, de son ex (venue avec un surfeur doté de deux neurones), des parents de Bea... et du précédent fiancé de celle-ci.

   Quand l'ambiance romantique prend le dessus (autrement dit : quand le scénariste décide que les chamailleries doivent céder la place au rapprochement sentimental), je trouve que le niveau baisse et que la dynamique est moins forte. On essaie bien de réintroduire un énorme pénis de l'enjeu en mettant en danger l'union de Claudia et Halle (un mariage gay transethnique, c'est dire si l'on frôle le "politiquement correct" à la sauce démocrate), mais cela fonctionne moyen, même quand on y ajoute la possible séparation définitive des héros.

   Tout ce petit monde est interprété par des comédiens dont le recrutement a dû fortement s'appuyer sur des critères physiques. Les dames en particulier sont toutes très minces, avec un joli minois.

   J'ajoute que les paysages sont superbes, à tel point que je me suis demandé si ce n'était pas l'office de tourisme de la Nouvelle-Galles-du-Sud qui avait tourné les images. En tout cas, ça donne envie d'y aller.

   L'histoire s'achève sur un générique chanté collectivement et composé d'un montage d'images extraites de presque toutes les scènes du film. (En clair : lors du tournage de chaque scène, un moment a été consacré à la future chanson du générique, à charge ensuite pour les monteurs de mixer le tout.)

   C'est une sorte d' « objet gentil », comme dirait Luc B.

20:24 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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