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samedi, 24 février 2024

Petits meurtres opiacés

   Le programme le plus intéressant à voir, ce vendredi soir, à la télévision française, était sans conteste le nouvel épisode inédit des « Petits Meurtres d'Agatha Christie », intitulé Mortel Karma. C'est hélas l'avant-dernier de la série. (L'ultime doit être diffusé le 8 mars.)

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   C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la fine équipe évoluant dans la troisième époque des histoires, au début des années 1970. De gauche à droite (ci-dessus), nous avons la ravissante Chloé Chaudoye (Rose Bellecour, une psy moins futile qu'elle n'en a l'air), Émilie Gavois-Kahn (Annie Gréco, une commissaire moins soupe-au-lait qu'elle veut le faire croire) et Arthur Dupont (Max Beretta, un inspecteur plus subtil que ce qu'il laisse paraître).

   Le point de repère historique est la référence à un éphémère ministre de l'Intérieur, un certain Jacques Chirac.

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   Dans cet épisode, l'enquête policière va croiser la vie personnelle de la commissaire, plus précisément son ancienne vie, celle de l'adolescente qu'elle fut, lorsqu'elle abandonna le bébé dont elle venait d'accoucher. A sa grande surprise, elle se retrouve face à sa fille biologique, devenue suspecte dans son enquête sur un meurtre. Au départ, cette Jade Baldini ignore qui est vraiment pour elle cette commissaire acariâtre et mal fagotée, qui met cependant tout en œuvre pour la protéger. Les dialogues entre les deux femmes sont souvent à double-sens...

   Plusieurs ingrédients supplémentaires viennent pimenter l'enquête. Suite à un choc, l'inspecteur Beretta perd la mémoire et voit sa personnalité transformée, adoucie... ce qui perturbe fortement sa collègue psy, qui le trouve soudain très attachant, voire séduisant. Arthur Dupont joue très bien le contre-emploi.

   A cela s'ajoute la présence de substances hallucinogènes, qui vont jouer un double rôle dans l'intrigue. Tout d'abord, on sent qu'elles circulent abondamment chez l'industriel où se sont réunis des baba-cools, parmi lesquels se trouve l'inénarrable Bob (Nicolas Lumbreras, excellent), gérant de l'hôtel où la commissaire a trouvé refuge.

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   Ensuite, on devine assez vite qu'une partie de ces substances se retrouve au commissariat... sans que tout le monde ne soit au courant. Cela plonge le commissaire divisionnaire Legoff dans des situations aussi réjouissantes qu'inconfortables. (Là encore, la distribution est au niveau, avec l'excellent Quentin Baillot.)

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   L'intrigue est fouillée, sinueuse. Les interprètes sont très bons, les dialogues ciselés. la musique d'accompagnement est toujours aussi pertinente, à la fois légère et rythmée. J'ai passé un très bon moment.

 

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