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mercredi, 07 mai 2025

Anges & Cie

   Chaque être humain est accompagné au quotidien (et même "guidé"), sans le savoir, par un(e) ange-gardien. Sont donc présents en même temps, à l'écran, deux catégories de personnages (les humains et les anges) qui évoluent dans deux dimensions différentes. L'un des ressorts comiques de cette romance teintée de surnaturel est constitué des interventions des anges dans la vie de leur "protégé(e)". Les gardiens ne sont pas toujours bien inspirés... et c'est parfois réjouissant.

   Pendant le premier quart d'heure, j'ai espéré me trouver face à une comédie transgressive, notamment en raison de la scène d'ascenseur, un petit moment de folie douce, à l'humour "épicé"...

   Hélas, la suite est moins scabreuse, sans être toutefois déplaisante. Les anges-gardiens que nous voyons évoluer n’œuvrent pas tous dans le même sens et leur rivalité est cocasse à observer... tout comme ses conséquences sur la vie des pauvres Terriens qui ne comprennent pas trop ce qui leur arrive. J'ajoute que le fonctionnement de la "maison mère" des anges ressemble quelque peu à celui d'une grosse boîte faisant passer l'idéologie avant l'intérêt réel de ses "clients". Une autre source de gags réside dans la découverte, par certains anges, des petits (et grands) plaisirs de la vie humaine...

   Dans les rôles principaux, Elodie Fontan, Romain Lancry, Shirine Boutella et Julien Pestel sont convaincants. On peut ajouter les savoureuses prestations, dans des seconds rôles, de Zabou Breitman et François Berléand, ce dernier incarnant un (vieux) Cupidon baba cool...

   L'intrigue est parsemée de rebondissements, parfois très surprenants. Toutefois, à mesure que la conclusion de l'histoire se rapproche, le film se fait plus conventionnel, certaines des ultimes scénettes sacrifiant même à une forme de "politiquement correct".

   Cela dure 1h30. J'ai passé un bon moment, sans plus.

   P.S.

   Le film sort la veille du pont du 8 mai, alors qu'un mouvement de grève est lancé, en France, dans les transports publics... ce à quoi fait écho la situation du début de l'intrigue, puisque deux personnages vont covoiturer faute de train en circulation !

22:53 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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