jeudi, 06 juillet 2006
Le coupe du monde des marques (2)
Quelques informations complémentaires ont été données par Le Monde daté du 1er juillet 2006. La France est donc bien le bourreau de Nike (quel sale pays d'altermondialistes, quand même !), puisqu'après avoir vaincu le Brésil, elle a battu le Portugal, dernier porte-étendard de cette marque. Adidas se retrouve en finale de son mondial (allemand)... mais sans l'Allemagne. L'article du Monde semble dire que le ballon utilisé le soir de la finale portera le logo de la marque allemande. On se dit que nos amis teutons doivent penser pis que pendre de l'Italie, tombeur de la "Mannschaft". Peut-être que non : le sponsor officiel des Transalpins n'est autre que Puma (le rival germanique d'Adidas), qui donc n'a pas soutenu que des équipes africaines. Pour qui le coeur des Allemands va-t-il pencher ?
En attendant, les Portugais qui habitent ma rue ont été calmes. Je ne vous raconte pas l'animation qu'ils avaient mise pendant le championnat d'Europe de 2004. Nous fûmes un certain nombre à nous réjouir de la victoire grecque en finale : la nuit fut tranquille. Cette semaine, ils n'étaient pas très joyeux à l'idée de rencontrer la France. Ils auraient préféré le Brésil, pour des raisons culturelles sans doute, mais aussi parce qu'ils auraient alors eu le statut d' "outsider". Je ne ressens pas trop d'aigreur de leur part ce matin ; j'ai même entendu des jeunes souhaiter la victoire de la France contre l'Italie (et je pense qu'ils étaient sincères).
15:05 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
jeudi, 29 juin 2006
Gardarem la Macha Béranger !
Une odieuse clique, méprisant le talent
Sur le service public exerce un vil pouvoir ;
Nous priver de la Madone des suicidaires
Mener la station jusqu'au fond de l'abattoir
Voilà le projet à l'oeuvre sur France Inter.
Je me souviens, début des années quatre-vingts
Quand ce poste de radio en cadeau me vint
Avec écouteurs, porte pour avoir accès
Aux grandes émissions nocturnes, en stéréo.
Nuit théâtrale, je découvris tes tréteaux
Et une rauque voix, surmontée de chapeaux.
Je ne fus pas vraiment un auditeur fidèle
Mais la nuit encore et toujours quand sur la route
Les kilomètres j'engloutissais, de plus belle
Cette voix grave, reconnaissable entre toutes
Faisait vibrer les enceintes de la 106.
13:00 Publié dans Bouts rimés, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
mercredi, 28 juin 2006
La coupe du monde des marques
Je m'appuie sur des informations trouvées dans Le Monde daté du mardi 20 juin. Cette compétition voit s'affronter Adidas, Nike et Puma principalement. Le tirage au sort ainsi que le début de la coupe n'ont pas nécessairement enthousiasmé les sponsors : un huitième de finale a vu s'affronter deux équipes Nike, les Pays-Bas et le Portugal, mais aussi deux équipes Adidas, l'Espagne et la France. Cette configuration va se renouveler en quarts, avec Argentine-Allemagne. Le Portugal, lui, se retrouve face au dernier champion de la marque Umbro (que je ne connaissais pas avant ce Mondial), l'Angleterre (qui s'était retrouvée dans le même groupe que la Suède, au sponsor identique). Puma, qui soutenait les pays africains, a tout perdu... mais va peut-être gagner gros en 2010 (en Afrique du Sud). Reste le tombeur du Ghana, le Brésil, bien évidemment soutenu par la marque des "vainqueurs", Nike (Athéna Nikè était la déesse de la Victoire).
Petite anecdote personnelle. En 1999, je me suis rendu en Finlande. Lors de mon séjour, j'ai visité une école, construite en bois. A l'intérieur, les enfants se déchaussent et laissent leurs chaussures à l'entrée de la salle de classe. En passant dans les couloirs, j'ai jeté un oeil. J'ai d'abord été frappé par la très forte domination des baskets : 9 chaussures sur 10 en moyenne. La deuxième surprise fut de constater l'omniprésence de la marque Adidas (associée à l'équipe de France championne du monde et plus particulièrement à celui qui était considéré comme le meilleur joueur de la planète, Zidane), alors que, dans mes souvenirs de lycée, sa grande rivale Nike prévalait.
Pour terminer : je me réjouis de la défaite de l'Espagne, entraînée par un sale con raciste, et dont certains supporteurs ont sifflé La Marseillaise. Pour le reste, que le meilleur (non dopé) gagne !
14:55 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
vendredi, 23 juin 2006
Ici Najac, à vous la Terre !
Comme je n'aime guère regarder le foot à la télévision, je me suis fait quelques séances de ciné depuis le début de la coupe du monde. En tant qu'Aveyronnais, je me suis forcé à aller voir ce film, tourné dans l'Ouest du département, dans une commune proche de Villefranche-de-Rouergue (pas très loin du Lot et du Tarn-et-Garonne). Je n'ai pas vu le premier, sorti il y a quelques années.
J'ai aimé l'attention portée à certains personnages, comme ce vieil ouvrier de 75 ans, solitaire, ingénieux, qui passe son temps à bricoler. C'est un peu sa raison de vivre. Attachant aussi le vigneron "à l'ancienne". De ce point de vue, le film est parfois pédagogique, nous montrant les manuels en train de travailler. Le paysan interrogé est sans doute de la Confédération paysanne, et il essaie de vivre en appliquant ses principes. C'est louable et il tient des propos sensés. Lorsque sa famille et son environnement sont filmés, on a droit à de jolis plans qui ne sont pas sans évoquer Farrebique (notamment la fabrication du pain), sans le talent de Rouquier toutefois.
Mais on a parfois l'impression de se trouver devant un "village d'Indiens". Même si l'un des personnages part en Afrique subsaharienne, le film donne l'image d'une communauté plutôt repliée sur elle. Plusieurs plans montrent, au loin, la forteresse de Najac, pôle d'attraction touristique. A aucun moment, dans le film, cet aspect n'est évoqué. Seuls quelques propos du maire font émerger la difficulté à concilier le désir de quiétude avec la nécessaire animation du village.
Restent deux personnages assez caricaturaux. L'un ponctue le film de séquences chantées en anglais. Je pense que le réalisateur a voulu en faire une incarnation de barde, de troubadour des temps modernes. Cela marche à moitié. Quant au chef de gare, il est caricatural (et, de plus, pas naturel, semblant jouer un rôle devant la caméra, comme le musicien)... il me ferait presque désirer la privatisation de la SNCF... presque.
13:50 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, *de tout et de rien*, politique