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vendredi, 04 janvier 2019

Repas de fête

   Dans ma famille, on n'a jamais été "dinde aux marrons". Les adultes plus âgés étaient plutôt portés sur les produits de la mer (huîtres, coquilles Saint-Jacques) et les escargots. Je ne suis pas fin gastronome. J'ai tendance à me contenter d'un menu basique, pour peu qu'il soit bien préparé.

   Cette année, en déambulant dans les rayons d'une grande surface, j'ai eu la surprise de constater l'apparition d'un nouveau mets : l'aligot à la truffe noire, proposé par la coopérative Jeune Montagne, en association avec les restaurateurs Michel et Sébastien Bras.

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   Attention : ce n'est pas donné. La barquette de 400 grammes était vendue environ 11 euros, alors que la portion équivalente d'aligot traditionnel (de 500 grammes toutefois) coûte un peu moins de 6 euros. Au kilo, l'écart est encore plus marquant : on passe de 12 à 27,5 euros !

   La truffe noire est en grande partie responsable de l'augmentation du prix. En fonction des périodes, tuber melanosporum se vend entre 500 et 1 000 euros le kilogramme ! Dans l'aligot spécial de Jeune Montagne, il y en a 4 grammes (1 % de la portion de 400 grammes). A 1 000 euros le kilo, cela correspond à un surcoût de 4 euros (2 euros si le kilo est à 500 euros). 6 + 4 : 10 euros, auxquels il faut sans doute ajouter une petite marge supplémentaire (grande marge si la truffe a été payée moins cher).

   A deux, on peut compléter par une saucisse grillée chacun.e et une salade aux noix. Cela se consomme aussi bien avec du vin rouge que du vin blanc (sec, de préférence)... et c'était délicieux !

vendredi, 26 octobre 2018

Gastronomie aveyronnaise (et française)

   Comme j'ai naguère "liké" la page Facebook de la Bibliothèque Nationale de France, je reçois régulièrement des notifications, parfois en liaison avec l'actualité. La plupart du temps, ce sont des documents anciens qui bénéficient d'une mise en lumière. C'était le cas cette semaine, avec une carte gastronomique de la France métropolitaine, datant de 1929. En voici un extrait, centré sur l'Aveyron :

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   Tout d'abord, en regardant la carte d'ensemble, on note la division du territoire en provinces, les régions n'existant pas à l'époque et la gastronomie n'épousant pas rigoureusement les frontières départementales. Toutefois, on s'étonnera que l'auteur ait classé l'Aveyron en Guyenne... dont la ville de Bordeaux (sa capitale historique !) est exclue, étant associée à la Gascogne, que l'auteur a voulue distincte de la précédente.

   Concernant l'Aveyron, sans surprise, on retrouve l'aligot (pas forcément bien placé d'ailleurs), la fouace ("fougasse"), le roquefort (avec là aussi un problème de localisation, pour le village). Capdenac est déjà célèbre pour ses "conserveries alimentaires" (développées par Raynal et Roquelaure depuis la fin du XIXe siècle).

   En revanche, certains lecteurs seront sans doute étonnés de ne trouver les "tripoux" (ou "trippoux" [sic]) et la truffade (le "truffado") qu'en Auvergne.

mercredi, 15 novembre 2017

Cocori... meuh !

   Les spéculations allaient bon train. Depuis que l'on avait su que la figure emblématique du prochain Salon de l'agriculture serait une vache Aubrac, tout le monde se demandait quel élevage allait être distingué par le choix de l'animal (forcément photogénique).

   La logique voulait que la vache soit choisie dans le bassin d'origine de la race, à savoir la région naturelle se trouvant à cheval sur les départements de l'Aveyron, du Cantal et de la Lozère. Certes, depuis une dizaine d'années, on voit ces ravissantes bêtes à cornes dans un nombre croissant de départements français (et même à l'étranger), mais il ne pouvait être question d'ignorer le berceau de la race.

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   En Aveyron, il était non moins évident que c'était une bête locale qui devait être désignée. Même si les liens sont forts avec les voisins cantaliens et lozériens, il apparaissait logique qu'hommage soit rendu au travail de fond fourni d'abord sur le versant rouergat. Un jour, peut-être, on saura quels trésors de lobbying la mafia communauté des Aveyronnais de Paris a déployés pour soutenir une candidate issue de la Mère Patrie.

   Enfin, aujourd'hui, la décision est tombée : l'heureux élu est un GAEC situé sur la commune de Curières, voisine de Laguiole, frontalière du Cantal... et quasi-frontalière de la Lozère !

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   Comme quoi, le hasard fait bien les choses ! Il le fait d'autant mieux que cette exploitation agricole est gérée par un couple de trentenaires, un beau symbole pour une agriculture en quête de renouvellement.

   Quant à la vache, elle s'appelle Haute, un nom tout à fait adapté à cette zone de montagne.

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