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vendredi, 15 décembre 2006

Le gauchisme infantile

  Je me disais : tiens, le PS a choisi une candidate centriste et il y a la lancée du "NON" au référendum. Peut-être que les irréductibles gamins de l'extrême-gauche vont enfin s'engager résolument dans la lutte politique (d'une autre manière que par les manifestations de rue, sans doute salutaires quand on a besoin de hurler pour se défouler et de marcher pour perdre du poids, mais bon...). En plus, Bové avait clairement laissé entendre que bon la politique "traditionnelle", à la base, ce n'est pas son truc, mais que, après tout, si on le pousse un peu, il ne dit pas non à une chtite campagne présidentielle. Lui ou Besancenot pourrait jouer sur le débat. J'aime la confrontation d'idées (ce dont se méfient les professionnels de la politique en général). Je pense qu'un candidat de la "gauche de la gauche" de poids (soutenu par la LCR, le PCF, une partie des Verts et d'autres mouvements), susceptible d'atteindre 10 %, contraindrait les autres candidats à s'exprimer un peu plus.

  Ben visiblement ce n'est pas près d'arriver. Ils sont aussi arrivistes et mesquins à l'extrême-gauche qu'ailleurs. Pourtant, grosso modo, ils tiennent le même discours altermondialiste, capitalistophobe et antiraciste. Mais chacun a l'air de vouloir préserver son précarré révolutionnaire à soi. Quelle bande de nases ! Ils avaient un vrai boulevard à la gauche de S. Royal. A croire qu'ils ont peur de s'impliquer réellement dans le débat et surtout, qu'ils ont peur de réussir : recueillir des millions de voix les obligerait à se transformer en mouvement structuré, avec participation possible à la gestion des affaires à la clé...

20:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique

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