mercredi, 28 mars 2007
La Cité interdite
Gong Li et moi, c'est une longue histoire. Je l'ai découverte dans les premiers films de Zhang Yimou : le sublime Sorgho rouge, l'excellent Judou et l'envoûtant Epouses et concubines. Elle allie la grande beauté à un réel talent d'actrice, hélas aujourd'hui mal utilisé par des réalisateurs plutôt avides de profiter de sa célébrité et de son image "glamour".
Elle est néanmoins épatante dans ce film, tout comme Chow Yun Fat. Les images sont très zôlies, avec tout plein de couleurs chatoyantes partout et des mouvements de masse réglés comme sur du papier à musique. Cette débauche de paillettes asiatiques m'a donné envie de revoir Epouses et concubines, dans lequel Yimou faisait preuve d'une plus grande maîtrise de son art... Et l'histoire ? Bof, on s'en tape, tout comme de la véracité (la cité interdite n'existait à l'époque à laquelle le film est censé se dérouler...).
C'est horriblement mélo et les actrices ont dû subir des cours de chialerie... Cela en devient saoulant. Restent ces poitrines corsetées, pas dégueus à regarder, mais c'est assez mince au final.
17:38 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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