vendredi, 31 août 2007
Mr Brooks
Kevin Costner casse un peu son image pour interpréter ici un méchant assez gentil, au lieu d'un gentil très gentil comme il le fait d'habitude. William Hurt l'aide un peu. En face, on trouve notamment la délicieuse Demi Moore.
J'ai eu du mal à adhérer au principe du "mauvais conseiller" (William Hurt), qui oblige le scénariste à prévoir un contrepoids (la foi chrétienne du héros en l'occurence). C'est pesant, surtout au début mais si on adhère à l'intrigue, les acteurs étant bons, cela finit par passer. C'est même une source d'humour, l'une des qualités de ce film, qui essaie d'innover un peu dans le genre du polar. Bon, cela ne casse pas des briques, mais c'est efficace et assez bien foutu.
Pour profiter à fond du film, il faut écouter très attentivement les paroles de la mauvaise conscience (qui sait plein de trucs qu'on ne découvre que par la suite)... et se demander qui est vraiment à l'origine de telle action (comme un déménagement). L'un des grands plaisirs du film réside dans le jeu du chat et de la souris entre l'enquêteuse (Demi... C'est quand tu veux pour me poursuivre !) et l'assassin, qui en pince un peu pour la fliquette... Tu parles, elle le fait bander un max, oui ! Mais, ici comme ailleurs, la morale hollywoodienne est sauve : l'homme bien marié, bon père, ne fautera pas, même s'il va donner un coup de papatte à sa dulcinée policière.
La fin ménage suffisamment d'incertitudes et de coups de théâtre pour qu'on sorte du film pas mécontent, sans être ravi pour autant.
13:35 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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