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samedi, 17 novembre 2007

L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford

   Vous savez ce que c'est, les vedettes, ça aime le pognon, ça aime les lumières médiatiques, mais ça veut aussi laisser sa trace dans l'Histoire. Du coup, pendant qu'Angelina Jolie s'engageait dans Un Coeur invaincu (plutôt une réussite, ma fois), Brad s'est demandé ce qu'il pourrait bien faire. Il s'est transformé en producteur-acteur. Il a quand même choisi un sujet "piquant", et incarne un supposé rebelle : Jesse James.

   Cela devient intéressant quand on sait qu'il s'agit du Jesse James finissant, encore jeune mais plus tout à fait dans coup. Le film met en scène ses faiblesses, le talent de Brad Pitt en plus... Mais c'était quand même une belle enflure !

   Il y a un deuxième "héros" dans ce film : l'assassin, un autre anti-héros en fait, puisque ni J. James ni ce Robert Ford n'ont l'étoffe du symbole propre à fédérer ce beau pays qu'est l'Amérique (les Etats-Unis, pardon). Il a fallu choisir un acteur capable d'incarner l'admirateur, le faible, le fourbe et le criminel. Casey Affleck s'en sort bien.

   Le malaise réside dans le fait que Jesse semblait souhaiter qu'on l'assassine (mais pas n'importe qui, tout de même !), alors que Bobby voulait plutôt le protéger, à la base. Cela donne donc un anti-western, très long (2h30 ! Putain ! On les sent !), contemplatif et méditatif.

   C'est très joli à regarder. Les plans ont été construits avec beaucoup de méticulosité (notamment ceux où l'on voit évoluer des groupes de personnages). La photographie est soignée. Les paysages sont beaux. Un film très "chic" en sorte.

  

17:50 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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