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mardi, 20 novembre 2007

Le premier cri

   Ouiiiiiiiiiiiiiiin !!! Oui, cela donne ça, en gros... multiplié par autant de gamin-e-s qui voient le jour (sauf un) dans ce documentaire-hymne à la maternité.

   Bien entendu, l'intérêt réside dans la diversité des situations et des cultures. Il est à noter que, lorsque le couple filmé habite un pays développé, il s'agit tout le temps de gens friqués... à croire que les pauvres n'accouchent pas dans ces pays... ou qu'il n'existe pas de pauvres dans les pays développés ????

   J'ai beaucoup aimé les séquences avec les dauphins (parfois facétieux)... toutes les scènes dans lesquelles des animaux apparaissent (des chats notamment). La partie vietnamienne est vertigineuse : l'accouchement est un travail d'usine, contrastant fortement avec la préparation rituelle que mettent en place les beatniks québéco-états-uniens, par exemple. Ce couple m'a particulièrement agacé, non pas à cause de ses convictions, mais par son exhibitionnisme. Ceci dit, leur exemple méritait d'être développé, en raison des complications qui surviennent. Par contre, tout le discours new age sur le retour à la nature, qui rejette aveuglément le progrès technologique, me débecte. On retrouve un peu de cette attitude chez les Japonaises, mais d'un autre point de vue : la démarche m'est apparue moins farfelue, pas revendicative.

   Dans les pays dits "en développement", un rien complique la situation. La Touareg accouche d'un mort ; l'Indienne, à son grand regret, donne naissance à une nouvelle fille, alors que les Massaïs en espèrent une. C'est la principale richesse du film : la juxtaposition (après un gros travail de montage) de scènes révélant des mentalités parfois proches, parfois très éloignées.

   Ma préférée : la jeune (et belle) Sibérienne, obligée de se taper seule un long trajet en avion, pour finalement subir une césarienne... et le gamin se retrouve emmitouflé comme c'est pas permis !

21:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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