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jeudi, 24 mars 2011

Sans identité

   C'est à la fois un polar et un film d'action, une variation contemporaine de ce que l'on pouvait voir dans les années 1970, avec Jean-Paul Belmondo dans le premier rôle. Ici l'on retrouve Liam Neeson, dans un rôle sur mesure, un peu à l'image de ce qu'il faisait dans Taken, film éminemment contestable sur le fond, mais diablement efficace dans la forme.

   Bon, là, vu qu'on ne comprend pas pourquoi sa femme refuse de reconnaître le héros après son accident, on se triture les méninges. Y a-t-il complot ? Qui manipule qui ? Le héros est-il fou ? Ce que l'on voit à l'écran est-il la réalité ? J'ai mis environ une heure à comprendre le retournement. Y a un bon scénario, faut dire.

   Côté acteurs, c'est du lourd. Liam Neeson, bien que pas très bien doublé, est efficace. Diane Kruger est enivrante, même si on a un peu de mal à l'imaginer en immigrée bosniaque. On lui a taillé un joli rôle : cette fausse faible femme se révèle très débrouillarde ! A noter, dans un second rôle excellent, la présence de Bruno Ganz, inoubliable interprète d'Hitler dans La Chute.

   Evidemment, on nous sert son lot de scènes d'action. L'accident de la route est spectaculaire (avec une brillante intervention de ma Bosniaque préférée). La séquence de bagarre autour de l'appartement est bigrement bien maîtrisée, tout comme l'arrivée fort opportune de l'héroïne, en voiture, pour sauver notre amnésique.   

   Il y a bien quelques facilités : on a rallongé inutilement le suspense autour de certains moments-clés, comme lorsque le héros met trois plombes à récupérer une malheureuse paire de ciseaux ou quand on se demande si l'héroïne va arriver deux secondes trop tôt ou deux secondes trop tard pour conclure un entretien fort animé.

   C'est visuellement agréable, parfois inventif. J'ai été particulièrement touché par la scène du réveil du héros, à l'hôpital. Le réalisateur réussit à nous transmettre le malaise qu'il ressent. Cela m'a rappelé un moment pas très agréable quand, après une opération pour laquelle j'avais subi une anesthésie générale, j'avais repris conscience dans une salle de réveil, complètement désorienté... et surtout attaché au chariot !

   Bref, en soirée, après un bon repas, cela remplit son office... et on fait un gros pipi à la fin !

23:04 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema, cinéma

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