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samedi, 26 janvier 2013

Le Roi du curling

   Quelque part entre les Deschiens et Groland, cette comédie provinciale norvégienne pratique l'humour à froid... ce qui n'est guère surprenant dans ce pays spécialiste des sports d'hiver. Le curling est l'un d'entre eux. Pour les Européens de l'Ouest et du Sud, c'est une curiosité ethnologique, un peu comme le cricket ou le base-ball. Très populaire dans certains pays, on pourrait rapprocher sa pratique de celle de la pétanque ou des quilles chez nous : l'élite goûte peu ces activités sportives, alors qu'elles réclament beaucoup de concentration et d'habileté.

   Ici, le héros, Truls Paulsen, est un monomaniaque qui considère ce sport comme un art. La moindre contrariété peut le faire disjoncter. La première partie du film nous montre donc la déchéance du champion, qui entraîne avec lui les membres de son équipe. Les hommes ont tous (plus ou moins) du bide... et souvent des problèmes psychologiques. Truls est un obsédé du rangement, son numéro 2 n'arrive plus à dormir, un troisième ne pense qu'à observer des oiseaux et le quatrième membre de l'équipe, véritable érotomane, saute sur tout ce qui bouge.

   La deuxième partie du film montre ces gaillards en train de vivoter. On s'attarde tout particulièrement sur Truls, persécuté par sa mégère de femme. (Les séquences de salon, face à la télévision, valent leur pesant de cacahuètes !) Par contre, au boulot, on le ménage. Bourré de cachets, il fréquente un club de parole, où il rencontre un tas de dingos sympathiques... notamment un pépé atteint du syndrome de Tourette et une sorte d'artiste, très mignonne, qui va s'amouracher de lui... on se demande bien pourquoi !

   La troisième partie est celle de la renaissance. Afin d'y parvenir, Truls va devoir s'émanciper de la tutelle de sa femme, remédier au problème de sommeil de son second, récupérer l'ami des oiseaux et canaliser l'énergie sexuelle du dernier acolyte. Le nouveau championnat approche. L'équipe la plus dangereuse est menée par l'éternel rival de Truls, un gros vantard permanenté, qui se prend pour le roi du monde... et que l'acteur norvégien a visiblement pris un grand plaisir à incarner !

   Si le comique de situation basique (et un brin puéril) ne vous rebute pas, si vous avez apprécié un film comme Norway of life, ne ratez pas cette petite comédie, qui réussit à rendre passionnante une partie de curling !

22:01 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, film, cinema

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