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vendredi, 01 novembre 2013

Gravity

   Cette "gravité" n'est pas que l'attraction terrestre. En anglais comme en français, le terme fait aussi bien allusion au sérieux qu'à la dangerosité. C'est d'abord un film à grand spectacle... et assez peu bavard. Les dialogues soit ont un aspect comique (avec cette véritable machine à blagues qu'est le commandant Kowalski, alias George Clooney, en forme), soit évoquent la vie de l'héroïne Ryan Stone (Sandra Bullock, habituée aux films insignifiants, à quelques exceptions près comme Entre deux rives). Le reste du temps, les sons sont distribués parcimonieusement et la musique (parfaitement adaptée) n'est pas envahissante.

   On peut donc se concentrer sur les images, qui sont magnifiques. C'est joli et spectaculaire, avec notamment un triple bombardement de particules à la dérive. On nous a abondamment montré le premier, mais sachez qu'il y en a deux autres plus tard, dans le film. Cuaron, déjà remarqué (entre autres) pour Les Fils de l'homme, confirme qu'il est un metteur en scène de talent.

   Par contre, je me suis posé la question du réalisme de l'intrigue. Si la vie en orbite semble fidèle à la réalité (comme a pu en témoigner par exemple Claudie Haigneré), je me demande s'il est faisable de rejoindre la station internationale puis la station chinoise.

   En tout cas, cela nous vaut la plus belle séquence du film, dans l'ISS puis le module Soyouz. C'est l'occasion pour le réalisateur de nous faire admirer la plastique de Sandra Bullock (encore super bien gaulée à près de cinquante balais... mais avec un visage qui a subi des retouches) :

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   Le grand écran permet aux spectateurs attentifs de remarquer les superbes abdominaux et les cuisses de nageuse de l'actrice : comme son rôle est assez physique, il est évident qu'elle a dû compléter sa gym régulière par un entraînement un peu plus poussé. (D'ailleurs, d'après Allociné, on avait d'abord pensé à la sportive Angelina Jolie pour incarner l'héroïne.)

   Mais revenons à l'épisode Soyouz. Il est riche à plus d'un titre. Il montre l'apprentie astronaute hésiter entre l'abandon et l'instinct de survie. La relation avec Kowalski-Clooney prend de plus un tour inattendu (alors que ce personnage masculin a connu une évolution à la Mission to Mars quelques minutes auparavant...). L'avant-dernière séquence, dans la station chinoise (elle aussi abandonnée) est presque aussi réussie... et contient une surprenante conversation avec un Chinois !

   La fin pourra décevoir certains, mais elle est dans la logique de l'histoire. J'ai plutôt été agacé par la prolifération du "juste à temps". Le réalisateur aime jouer avec nos nerfs... un peu trop souvent !

12:52 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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