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lundi, 22 septembre 2014

Deepsea Challenge 3D

   Les distributeurs n'ont pas été foutus de trouver un titre français à ce documentaire sur les aventures de James Cameron dans le monde noir et humide des grandes profondeurs. Attention, ce n'est pas le cinéaste canadien qui tient la caméra. Lui est l'initiateur du projet et le héros de l'histoire.

   A l'aide de courtes scènes de fiction, on nous fait comprendre que, tout petit déjà, James était intrigué par les profondeurs abyssales. Bien avant de cartonner avec Terminator ou Titanic, le futur réalisateur s'inventait des mondes à l'intérieur... d'un carton.

   Certains événements ont sans doute contribué à faire naître sa vocation. Il y a eu l'expédition sur la Lune, mais aussi la première descente dans la fosse des Mariannes, par Jacques Piccard et Don Walsh, en 1960. Cela nous vaut l'une des plus belles séquences du film, autour de ces deux hommes aux moyens beaucoup plus limités que ceux du cinéaste multiprimé. Vient ensuite le passage obligé par l'exploration du Titanic (à près de 4 000 mètres de profondeur... moins de la moitié de celle de la célèbre fosse !), occasion de voir enfin de belles images océaniques. D'autres sont diffusées dans la dernière partie du film, mais c'est globalement décevant.

   Parce que ce que l'on nous montre essentiellement à l'écran, c'est... James Cameron. A lui seul, ce film constitue l'équivalent de la collection des livres consacrés à Oui-Oui. Nous avons donc droit à :

James Cameron est un inventeur génial

James Cameron trouve la solution aux problèmes

James Cameron mène la vie dure à ses employés

James Cameron est quand même un type sympa

James Cameron travaille très tard le soir

James Cameron se lève

James Cameron sort de sa cabine (tout habillé)

James Cameron se gratte les couilles

(une scène hélas coupée au montage)

James Cameron bisoute sa femme, qui tremble pour lui

James Cameron la tête en haut

James Cameron la tête en bas

   Certes, des péripéties sont survenues au cours de la réalisation du projet. Des difficultés à construire l'habitacle aux caprices de la météo, en passant par la mort accidentelle de deux réalisateurs, on peut dire que ce ne fut pas une entreprise de tout repos ! Mais, même si la 3D est nette et sans bavure, son utilisation est loin de susciter le même enthousiasme qu'Avatar. Du coup, ce documentaire d'1h30 m'a semblé très long. Réduit à une cinquantaine de minutes, il aurait pu constituer un bon programme de début de soirée sur Arte. Sans plus.

18:14 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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