Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 avril 2015

Connasse !

   Que l'on se rassure : je ne vais pas profiter de l'anonymat (relatif) que m'offre ce blog pour déverser ma bile injurieuse sur le dos d'une de nos contemporaines. Ce n'est pas le genre de la maison. Cette note est consacrée au film d'Eloïse Lang et Noémie Saglio, sous-titré "Princesse des cœurs". C'est évidemment une référence à feue Diana Spencer (très présente à l'écran), dont l'héroïne a décidé de conquérir l'un des fils, le prince Harry (le rouquin).

   Mais avant cela, on va découvrir la connasse en action, en France, à Paris. Camille Cottin, l'unique actrice de ce film tourné en caméras cachées, a un culot monstre. Elle incarne avec talent cette pétasse égocentrique, superficielle et raciste, dont nous allons suivre les aventures avec un plaisir quelque peu coupable. Je trouve quand même bien qu'on n'ait pas cherché à nous la rendre trop sympathique.

   Dès le début, j'ai ri de bon cœur, avec cette séquence de taxi dans Paris, dans laquelle l'héroïne déploie sa verve mais aussi sa bêtise, au détriment de touristes qui n'osent rien dire, tant ils sont tétanisés par l'aplomb de la demoiselle.

   Excellente aussi est la partie qui fait intervenir un notaire. (Les "secrets de tournage" d'Allociné nous apprennent qu'il a fallu essayer plusieurs professionnels avant de tomber sur celui qui sait si bien garder son flegme à l'écran.) Hilarantes sont les visions de l'héroïne, qui s'imagine dans presque toutes les situations maritales (pécuniairement avantageuses) possibles.

   Vient ensuite le moment de gagner la perfide Albion. On passe en mode bilingue et on est sidéré qu'en dépit du sabir auquel l'héroïne recourt pour s'adresser aux sujets de Sa Majesté, elle arrive à se faire relativement bien comprendre. Ses efforts méritoires pour s'approcher de l'héritier de la couronne lui valent néanmoins plusieurs séjours en cellule... Se détache dans cette partie la rencontre avec un professeur de bonnes manières, dont la patience est mise à rude épreuve ! J'ai aussi beaucoup aimé tout ce qui se passe autour d'un chien, qui va vivre de drôles d'aventures...

   Attention : tout n'est pas drôle dans cette courte histoire (1h20), mais le rythme est entraînant... et certains gags sont vraiment "hénaurmes" ! (Et ne partez pas trop tôt : à la fin de l'histoire succède un making-of qui a les allures d'un bêtisier.)

22:34 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Les commentaires sont fermés.