samedi, 05 septembre 2015
Cemetery of splendour
Ce "cimetière de la splendeur" se trouve en Thaïlande, le pays d'origine du réalisateur Apichatpong Weerasethakul. Au sens littéral, il est situé sous une école transformée en hôpital. Sa présence pourrait expliquer le mal mystérieux qui frappe des soldats, plongés dans un sommeil dont très peu parviennent à s'extirper.
C'est cependant ce qui arrive à l'un d'entre eux, veillé par une femme entre deux âges. Celle-ci est l'héroïne du film. Mariée à un soldat américain qui a tout abandonné pour partir vivre en Asie, elle souffre d'un handicap très gênant au quotidien : sa jambe droite est plus courte que la gauche d'une dizaine de centimètres. (Dans la réalité, l'actrice qui l'incarne a été victime d'un accident de la route dont on finit par voir les conséquences dans la seconde partie de l'histoire.)
Jenjira n'est pas seule à veiller sur les soldats endormis. Sur place, elle croise des infirmières et une jeune médium, qui fait le lien entre l'esprit des malades et leur famille. Cet hôpital de campagne baigne donc dans le surnaturel, avec les rêves qui s'entremêlent à la réalité... et même des figures divines qui prennent vie !
Sur le papier, c'est plutôt alléchant. D'un point de vue formel, le film est réussi. La première partie a principalement pour cadre des bâtiments dont la mise en scène met en valeur l'aspect géométrique. La seconde partie est davantage tournée en extérieur, avec une forte présence de la végétation.
Le problème est que la pâte ne prend pas. Ce film méditatif est excessivement verbeux... et l'on se lasse assez vite de suivre ces conversations ennuyeuses en thaï ou dialecte local (apparemment proche du lao). A plusieurs reprises, dans la première partie, j'ai même piqué du nez ! C'est hélas un nouvel exemple de long-métrage encensé par la critique "bobo" et qui revêt un intérêt plus que limité.
10:57 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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