jeudi, 29 octobre 2015
Mune, le gardien de la Lune
Cette animation française s'inspire, dans sa trame narrative, de ce que l'on appelait jadis les "romans de formation". Les trois jeunes héros vont, au cours d'une série d'aventures, gagner en maturité et (peut-être) connaître le bonheur.
Chacun incarne une population de cet étrange monde, tout droit sorti des contes de fées. A ma droite se trouve Mune, le héros éponyme, représentant le peuple de la nuit, adolescent insouciant et facétieux, qui va réaliser à quel point ses actes, même anodins, peuvent avoir de lourdes conséquences. A ma gauche se trouve Sohone, destiné à devenir le nouveau gardien du Soleil, pour le peuple du jour. Ce grand costaud arrogant va devoir en rabattre un peu. Au centre se trouve Cire, dont le corps ne supporte ni la chaleur extrême du jour ni la fraîcheur de la nuit noire. Son coeur va balancer entre le sportif jovial et le poète inventif.
Mais, tout d'abord, ces gamins vont se rendre insupportables au public d'adultes : ils vont faire des bêtises. C'est toutefois indispensable au déroulement de l'intrigue : ils vont ensuite avoir un peu plus d'une heure pour tenter de remédier à la catastrophe qu'ils ont provoquée. Notons qu'ils ne sont pas les seuls à mal agir. L'un des adultes va pécher par ambition et jalousie, tandis que, dans l'ombre, s'affaire un méchant très très méchant.
Cela devient donc un roman d'aventures, avec de multiples rebondissements... et de l'humour (qui passe notamment par les araignées et les acolytes du méchant très très méchant). L'histoire acquiert même une surprenante profondeur, quand il est question des anciens maîtres du Soleil et de la Lune, l'un d'entre eux jouant un rôle non négligeable dans l'intrigue. Les amateurs d'heroic fantasy ne seront pas dépaysés.
Mais il faut surtout dire que le scénario est soutenu par une animation de grande qualité. J'ai particulièrement aimé les scènes de nuit, dans les teintes bleutées, absolument magnifiques. Les effets luminescents, avec des couleurs chatoyantes, sont splendides. C'est encore plus beau que dans Hôtel Transylvanie 2.
Cela dure moins d'1h30 et c'est visible par les petits et les grands. C'est l'une des bonnes surprises de ce mois d'octobre.
22:52 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
Les commentaires sont fermés.