vendredi, 09 octobre 2015
Hôtel Transylvanie 2
Sorti il y a deux ans et demi, le premier opus avait été une agréable surprise. On reprend l'histoire là où on l'avait laissée : la fille du comte Dracula (Virginie Efira, impeccable), amoureuse de son djeunse, va l'épouser... puis tomber enceinte. Eh, oui : même les monstres ont une vie "normale" !
Le début est donc assez vaudevillesque, gentiment drôle sans être hilarant. On retrouve des références à La Famille Adams, ainsi qu'à Mon Beau-père et moi. De temps en temps, un détail piquant vient rappeler l'irrévérence du premier film. (J'ai ainsi été particulièrement sensible au vomi de mouton !)
L'histoire se corse quand la question de la nature du bébé se pose : est-il un vampire ou un humain ? Pas facile à dire, vu que les rejetons des suceurs de sang peuvent attendre jusqu'à cinq ans avant de voir pousser leurs impressionnantes canines. Plus le moment fatidique approche, plus Dracula (Kad Merad, très bien) angoisse : il ne faudrait tout de même pas que sa descendance rejoigne le camp des humains ! Cela nous vaut plusieurs scènes très réussies, au cours desquelles le comte et sa bande de bras cassés tentent d'éveiller le gamin à sa "véritable nature".
Cela se complique un peu plus quand débarque celui que papy Dracula fait tout pour tenir à l'écart de la vie familiale : son propre père. Celui-ci, quoique plus tout à fait vaillant, dispose encore d'un considérable pouvoir de nuisance. Dans la version française, Michel Galabru prête sa verve à cet aristocrate ultraconservateur, doté d'un nez et d'un menton immenses... et dont la seule compagnie est constituée des monstres les plus horribles que la Terre ait sans doute portés.
Au niveau de l'animation, c'est du bon boulot. On a particulièrement travaillé le contraste des lumières. Certaines scènes de nuit, bleutées, sont superbes. Du côté des personnages, ce sont les chauves-souris qui m'ont le plus impressionné. La qualité est proche de celle de Ratatouille, c'est dire !
Signalons que dans la dernière partie de l'histoire survient un affrontement assez inattendu, qui dégénère en quasi-pugilat général. Je recommande tout particulièrement ces cinq-dix minutes de folie, qui méritent à elles seules le détour.
22:36 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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