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mercredi, 23 décembre 2015

L'Etage du dessous

   C'est un polar sociétal roumain... Bigre ! L'intrigue prend naissance dans un immeuble urbain, sans ascenseur. On n'en connaîtra jamais l'intégralité des occupants, mais on va découvrir plus en détail la vie de certains d'entre eux.

   Tout se joue entre le premier, le deuxième et le troisième étages. Au-dessus vit le héros, Sandu Patrascu, qui est une sorte d'auto-entrepreneur, dont l'épouse est la secrétaire. Son activité consiste à faciliter (et accélérer) les démarches des automobilistes, qu'ils soient des particuliers ou des professionnels. Cela va de l'obtention de la carte grise au passage par le contrôle technique. Le gars ne manque pas de travail parce qu'il est bon dans ce qu'il fait : il a de l'audace, du bagou... et sait se faire des relations. Mais sa vraie passion est son chien, qu'il entraîne pour des concours. Très belles sont les scènes qui présentent la relation entre l'homme et l'animal.

   De nature, Sandu s'intéresse aux autres. Il n'est donc pas étonnant qu'il soit attentif à ce qu'il se passe dans "son" immeuble. Il a même pris l'habitude d'écouter aux portes... enfin à certaines portes, comme celle de la jolie jeune femme qui se dispute souvent avec son petit ami. Un jour, on la retrouve morte, victime d'un accident... ou d'un meurtre ?

   A partir de là, l'ambiance change dans l'immeuble. Sandu croise plus souvent qu'à l'habitude un autre habitant, qui était proche de la jeune femme. Une drôle de relation se noue entre les deux hommes, qui font affaire ensemble et pourtant semblent mutuellement se redouter. Le film réussit à créer une tension autour de petits détails anodins.

   Que cherche réellement le jeune homme, qui occupe ses journées à d'étranges trafics ? Que sait sa propre épouse de lui ? Pourquoi se rapproche-t-il de la famille de Sandu, en particulier du fils, un mordu de jeux vidéo dont la santé mentale se dégrade ? Et surtout pourquoi le héros n'a-t-il pas dit tout ce qu'il savait de la vie de la jeune femme au commissaire de police, avec lequel il entretient pourtant de bonnes relations ? Aurait-il lui aussi des choses à cacher ?

   Comme on peut le constater, le scénario lance de nombreuses pistes. Hélas, la conclusion est décevante. Le cinéaste n'a visiblement pas trop su comment terminer son histoire, en dépit d'une scène violente placée vers la fin.

14:01 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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