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jeudi, 24 décembre 2015

Béliers

   La cinématographie islandaise n'est pas des plus développées mais, quand l'une de ses productions nous parvient, c'est en général intéressant. En 2008, le polar Jar City avait marqué les esprits. L'an dernier était sortie la comédie Des Chevaux et des hommes, un délice.

   Béliers s'inscrit dans la continuité de cette comédie. L'histoire se déroule en zone rurale, dans le nord-ouest de l'Islande. Deux vieux garçons vivent à proximité l'un de l'autre, chacun élevant ses moutons... et bichonnant son bélier, sa fierté. Régulièrement, des concours opposent les plus belles bêtes du coin... et celles des deux voisins se disputent la première place.

   Le problème est qu'entre les deux hommes ne règne pas une saine émulation. Pour des raisons que l'on ignore au début du film, ils ne se parlent plus depuis environ 40 ans. En fait, il arrive au plus âgé de s'adresser à son voisin... pour l'insulter. Comme parfois il faut bien communiquer, le chien de l'un d'entre eux (qui, lui, semble apprécier le voisin) sert de messager, avec une surprenante docilité.

   L'intrigue se corse quand la tremblante du mouton est diagnostiquée dans la région. Tous les cheptels doivent être examinés. Quand un animal est touché, le troupeau entier doit être abattu et la ferme entièrement désinfectée, avant qu'une activité d'élevage puisse reprendre, deux ans plus tard.

   Cela rappellera bien des (mauvais) souvenirs aux éleveurs bovins aveyronnais, qui ont subi les conséquences de la crise la vache folle. Ils ne seront pas non plus dépaysés par l'âpreté des relations humaines en zone rurale. Ici, des conflits peuvent naître pour des raisons qui apparaissent futiles aux citadins.

   Toujours est-il que le voisinage des deux vieux garçons têtus se retrouve perturbé par la crise qui touche la région. Je vous laisse découvrir dans quelle mesure cela va aggraver l'animosité qui les oppose... puis les obliger à composer l'un avec l'autre.

   La dernière séquence, qui se déroule en pleine tempête de neige, est saisissante.

  

10:29 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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