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vendredi, 08 avril 2016

Gods of Egypt

   C'est le péplum du moment, réalisé par Alex Proyas, pas un spécialiste du genre, mais quand même auteur de Dark City et I, Robot. Au niveau du casting, on n'a pas cherché à faire preuve d'originalité : les mecs ont passé des heures sur le banc de musculation et les femmes portent d'invraisemblables tenues, qui ne permettent pas d'ignorer à quel point elles sont super bien gaulées.

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   Les acteurs les plus jeunes ne me sont pas connus. Il semblerait qu'ils se soient révélés dans des séries télévisées que je ne regarde pas. Du côté féminin, notons la présence d'une ravissante Frenchie, Elodie Yung, très crédible en déesse de l'amour.

   D'autres interprètes sont plus familiers aux "vieux" cinéphiles. L'architecte du dieu-roi est incarné par Rufus Sewell, découvert jadis dans Dark City. Le méchant Seth a les traits de Gerard Butler, vu naguère dans 300. On retrouve aussi avec plaisir Chadwick Boseman, remarqué dans Get on up, le biopic consacré à James Brown. Tous ces acteurs sont bons. Le personnage du méchant est particulièrement réussi, même si j'ai trouvé les scènes avec l'érudit et orgueilleux Thot (Boseman) plus savoureuses. La séquence qui se déroule dans sa cité-bibliothèque est excellente et le personnage en lui-même mérite le détour. J'ai par contre été déçu par la prestation de Geoffrey Rush, très poussif dans le rôle du dieu Râ.

   L'intrigue est des plus classiques. C'est une histoire d'amour(s) et de pouvoir. On la suit à deux niveaux : celui des dieux et celui des humains, qui s'entremêlent, au grand étonnement des divinités, peu habituées à frayer au quotidien avec ces créatures inférieures. A l'écran, c'est rendu par la juxtaposition de deux plans, qui permet de faire figurer ensemble des personnages aux tailles différentes, les dieux et déesses étant 1,5 à 2 fois plus grands que les humains. C'est évidemment une source de gags, notamment quand les deux héros masculins sont de la partie. J'ai beaucoup aimé ce duo improbable, formé par Horus le borgne et Bek le voleur, tous deux amoureux et courageux.

   Mais le principal atout du film est sans conteste ses effets spéciaux. Ajoutés aux costumes, aux décors et à la joaillerie, ils donnent beaucoup d'éclat aux scènes urbaines et, surtout, ils permettent d'introduire de spectaculaires moments d'action. Cela rend indulgent pour la faiblesse de certains dialogues et pour la médiocrité de certains scènes, dont on comprend immédiatement qu'elles ont été tournées devant un fond vert.

   Franchement, je n'ai pas vu les deux heures passer. Même si le film n'est pas du niveau d'un Gladiator ou d'Exodus, il est meilleur que le récent Pompéi et constitue un agréable divertissement, sans prise de tête.

11:13 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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