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mardi, 31 mai 2016

X-Men - Apocalypse

   Cet épisode se situe dans le prolongement de X-Men - Le Commencement et X-Men - Days of Future Past. On a compris que, loin de se limiter à un prequel, le basculement de l'intrigue dans le passé avait pour but de relancer la série, en mélangeant à l'écran le matériau scénaristique de plusieurs époques de comics. On avait peut-être aussi en tête de rajeunir le casting, gage de renouvellement de l'audience... et assurance pour l'avenir (et la production de nombreux autres épisodes).

   Du coup, ici, l'équipe que Charles Xavier prend sous son aile mélange certains des premiers X-Men (Jean Grey, Cyclope, Le Fauve) à certains de la deuxième équipe (Diablo... et-très brièvement- Serval, dont la présence se justifie uniquement par le souci de raccorder l'intrigue à celle d'autres productions Marvel) et à de petits nouveaux, comme Vif-Argent. On notera le basculement de certains personnages, comme Angel, Tornade... et Mystique.

   Mais, dans cet épisode, la part du lion est réservée au nouveau super-méchant, Apocalypse, héros de la première séquence, sise dans l'Egypte antique. C'est d'une grande virtuosité et met les spectateurs dans de bonnes dispositions pour la suite. Signalons l'excellente composition d'Oscar Isaac dans le rôle du mutant divin. Il confirme tout le bien qu'on pense de lui, depuis notamment Ex Machina et le dernier Star Wars.

   Hélas, la suite ne tient pas les promesses du début. Si certaines séquences témoignent d'un incontestable savoir-faire, c'est trop long, verbeux et sentencieux, avec une "grosse musique" pour souligner que ce sont des événements titanesques qui se déroulent sous nos yeux. De surcroît, je n'ai pas aimé certaines parties, comme celle se déroulant à Auschwitz.

   Concernant les personnages, la difficulté a été de faire coexister autant de premiers rôles. Magnéto/Fassbender est très attachant dans sa nouvelle vie polonaise, avant de devenir transparent dans la suite de l'histoire. Concernant Charles Xavier, j'ai toujours du mal avec le jeu de James McAvoy, qui, pour moi, n'arrive pas à la cheville de Patrick Stewart. (Pour les amateurs de détails scabreux : on apprend dans ce film comment il est devenu chauve.) Je n'apprécie pas non plus la nouvelle version de Jean Grey : j'ai trouvé Sophie Turner très fade. Par contre, les autres personnages féminins sont plus réussis. Il y a bien sûr Mystique, toujours incarnée par la superbe Jennifer Lawrence, qu'on a l'occasion de voir autrement que bleue et moulée dans un costume ultra-fin. On découvre la nouvelle Tornade, immédiatement punk... et torturée. J'ai aussi bien aimé Psylocke, qui a un petit côté "maîtresse-dominatrice", si vous voyez ce que je veux dire... C'est particulièrement visible dans la scène de combat contre le Fauve, qui va tâter du fouet !

   J'ai gardé pour la fin Vif-Argent, mon préféré, qui intervient dans deux des plus belles séquences et notamment (pour moi) celle qui constitue l'apogée de l'utilisation des effets spéciaux. Le jeune héros débarque dans une bâtisse sur le point d'exploser et va réussir à en sauver presque tous les occupants, grâce à son extraordinaire rapidité, qui lui permet de se déplacer plus vite que le son. Il en profite même pour changer la coiffure (un peu trop sage) de l'une des personnes en danger... et pour boire un coup, entre deux sauvetages. C'est excellent ! La deuxième séquence est celle de la lutte (finaleuuu) contre Apocalypse, qui voit le gamin facétieux jouer quelques tours au super-méchant.

   Cependant, on notera que, même si les personnages qui sont considérés comme les plus précieux par Apocalypse sont deux mutants hommes (Magnéto, dont il veut faire son second, et Xavier, auquel il réserve un sort très particulier), sa chute va venir de l'action conjuguée de plusieurs femmes, une osant le défier, la deuxième le trahissant et la troisième le stupéfiant.

   Ce sont ces éléments qui contribuent à me donner une impression positive du film. Mais je suis bien conscient que c'est globalement en retrait par rapport à ce que Bryan Singer nous a proposé auparavant. L'ultime séquence (post-générique) laisse présager une suite très animée.

23:58 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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