Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 30 décembre 2015

Star Wars VII - Le Réveil de la Force

   J'ai fini par me décider à y aller, pensant qu'au bout de deux semaines, il y aurait un peu moins de monde... Erreur ! La séance (en 2D) à laquelle je me suis rendu a fait le plein, dans la salle 1 du cinéma de Rodez. Le public était intergénérationnel, puisque cela allait des moins de six ans (une choupinette que sa maman a fait l'erreur d'emmener voir un film trop complexe pour elle) aux retraités, assez nombreux dans la salle. Mais l'essentiel du public était constitué d'actifs un peu moins âgés et de lycéens-étudiants.

   Dès le début, on est emporté par LE fameux générique, qui nous remet immédiatement dans l'ambiance. C'est d'ailleurs la principale conclusion que l'on peut tirer de la vision du Réveil de la Force : JJ Abrams a abondamment puisé dans les épisodes IV-V-VI (les premiers sortis au cinéma). Ainsi, l'on découvre très vite le "nouveau" Dark Vador, qui a coutume de porter un casque qui ressemble beaucoup à celui de son illustre prédécesseur... alors que lui n'en a aucunement besoin.

Vador 1.jpg

   Alors, coquetterie ? Facilité scénaristique ? Oui... et non. La suite de l'histoire va nous permettre de comprendre quel est le lien entre l'ancien "super-méchant" et le petit nouveau, que j'ai bien envie de surnommer "Vadorounnet".

   Dès le début, on découvre un autre substitut, Poe Dameron (interprété par Oscar Isaac), pilote génial, très courageux, membre de la Résistance et accompagné d'un droïde (BB 8, R2-D2 en plus petit et moins ronchon)... C'est un mélange évident de Luke Skywalker et Han Solo. Comme beaucoup, j'ai adoré le nouveau droïde, qui se comporte un peu comme un animal domestique. C'est sans doute la meilleure trouvaille du film, qui introduit un humour salutaire (tout comme Chewbacca, que l'on retrouve avec plaisir).

   On pourrait continuer comme cela longtemps. Ainsi, le Skywalker qui finit par apparaître à l'écran est un clone de l'Obi-Wan Kenobi interprété par Erwan McGregor. (De surcroît, il s'est sans doute révélé aussi mauvais formateur que son maître.) Un autre personnage, qui n'est pas sans rappeler Alec Guinness (le Kenobi d'origine), subit un sort comparable. Quant à ceux qui ont encore en mémoire Le Retour du Jedi, ils en retrouveront des personnages secondaires, "réincarnés" et "modernisés".

   Comme dans le Star Wars originel, les héros vont devoir détruire une arme extrêmement redoutable. Comme dans L'Empire contre-attaque, on nous ménage une mini-surprise scénaristique (que tout spectateur doté d'une dizaine de neurones sent venir à des kilomètres). Comme dans Le Retour du Jedi, le super-méchant doute et l'on découvre l'influence d'un être maléfique. Notons qu'une scène située dans le dernier tiers du Réveil de la Force est un clin d'oeil à la fin de La Revanche des Siths.

   On est donc en terrain connu, et ce n'est pas gênant. L'action démarre très vite, avec le massacre des habitants d'un village. Plus loin, les combats qui se déroulent dans l'espace sont très bien filmés. Il en est de même des affrontements au sabre-laser, même si, les personnages n'ayant pas encore acquis une très grande maîtrise technique, on n'atteint pas les combats virtuoses auxquels on a pu assister dans de précédents épisodes. Même les scènes "psychologiques" ne font (en général) pas retomber la tension. Il est question de liens familiaux (que je vous laisse découvrir en détail). A ce propos, je pense que tout ne nous est pas dit. On se pose beaucoup de questions sur l'un des personnages, qui découvre qu'elle a la Force en elle : Rey. Incarnée par une jeune inconnue, Daisy Ridley, c'est la deuxième excellente trouvaille de ce volet de la saga (la troisième étant l'introduction d'un soldat du Mal qui change de camp). 

cinéma,cinema,film,films

   La concernant, tout nous porte à croire qu'elle a un lien "génétique" avec certains héros de la trilogie précédente. Comme Luke Skywalker, elle a passé son enfance sur une planète désertique. Comme lui, elle refuse dans un premier temps d'assumer son pouvoir. Notons qu'elle est aussi "reconnue" par le sabre de celui-ci. Ajoutons que Kylo Ren (Vadorounnet) se sent attiré par elle. La relation ambivalente qui naît entre les deux (futures) grandes figures de cette nouvelle trilogie est bien mise en scène.

   Bref, on passe un bon moment, sans réelle surprise... et l'on attend la suite !

   P.S.

   Le Vatican semble n'avoir pas du tout apprécié Le Réveil de la Force. Dans un article du Figaro, on découvre les arguments cinématographiques avancés. Mais il y a fort à parier que ce soit un élément visuel capital (présent sur la photographie qui illustre l'article) qui ait déplu au Saint-Siège : la forme du sabre-laser (modifiée par rapport aux précédentes trilogies), qui adopte une croix latine. Cela fait de Kylo Ren une sorte de chevalier croisé, alors que tout le reste dans l'intrigue incite un spectateur occidental à le rapprocher d'un adepte de Daech.

12:37 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Les commentaires sont fermés.