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lundi, 11 juillet 2016

La Tortue rouge

   Cette animation franco-belgo-japonaise (avec les studios Ghibli) a été présentée au dernier festival de Cannes, où elle obtenu le prix spécial du jury d'Un Certain Regard. Sa sortie en salles a donc été logiquement accompagnée d'une pluie d'éloges.

   Attention toutefois : c'est plutôt destiné aux adultes... et il n'y a aucun dialogue, pendant 1h20 ! Cela passe sans problème, parce qu'un gros travail a été effectué sur les sons. On entend donc les bruits de l'océan, du vent dans les arbres, les cris des animaux etc. A l'écran, l'image est de très bonne qualité, avec un gros travail notamment sur les reflets. (Notons que le chef animateur, Jean-Christophe Lie, a réalisé le plaisant Zarafa.)

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   L'histoire est quasi philosophique. On suit la vie d'un homme, de son échouage sur une île déserte à son décès. Dans un premier temps, on rit de ses efforts pour se débrouiller sur l'île, et tenter de la quitter. On apprécie aussi les apparitions (souvent comiques) des petits crabes. Dans un second temps, une relation particulière va se nouer avec une tortue rouge. Quelques péripéties viennent jalonner une intrigue un peu trop prévisible parfois : la chute dans une crevasse d'eau, un tsunami. Cela donne un film agréable à suivre, mais qui ne m'a pas plus emballé que cela.

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J'EXPLIQUE POURQUOI DANS LA SUITE DU BILLET, MAIS J'Y DÉVOILE AUSSI DES ÉLÉMENTS CLÉS DE L'INTRIGUE

 

   On a parlé d'un hommage à la vie humaine. Il ne nous en est proposé qu'une vision, celle du couple hétérosexuel. De surcroît, ce couple n'a qu'un enfant, une possibilité à laquelle on ne peut pas croire étant donné l'absence de moyens (sanitaires, contraceptifs) qui marque la situation des humains sur l'île. On va me trouver trop terre-à-terre, mais reconnaissons qu'il faut faire preuve d'une certaine indulgence pour accepter toutes les ellipses et licences poétiques dont est émaillé le récit.

   Et puis, on résume la vie humaine à la formation d'un couple et la "production" d'une descendance, ce qui me paraît très réducteur. Ces aspects, s'ils n'effacent pas la qualité de l'animation et la beauté de certains plans, en limitent quand même l'intérêt.

12:23 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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